Évènement : | Évènement à Saint-Porquier le 4 novembre 1717 |
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Identifiant : | HISCOD_01073 |
Date : |
Année : 1717 Mois : Novembre Jour : 4 Jour de la semaine : Jeudi |
Localisation : |
Lieu historique : Saint-Porquier Lieu : Saint-Porquier Code commune : 82171 Latitude : 44.0043983459 Longitude : 1.17727994919 |
Unités administratives historiques : |
Entité politique : Royaume de France Entité administrative : Toulouse Sous-entité administrative : Bas-Montauban |
Unités administratives : |
Pays : France Entité administrative : Occitanie Sous-entité administrative : Tarn-et-Garonne |
Caractéristiques : |
Typologie HiSCoD : Conflit contre les autorités locales et/ou nationales Typologie originale : Type 301 : Opposition à une saisie judiciaire ou à une expulsion Nombre de participants : 28Participation féminine : Oui |
Description (langue originale) : Résumé de la fiche Jean Nicolas n° 1130 : « L'huissier qui doit faire des saisies à Saint-Pourquier, suivant plusieurs ordonnances de la Cour des Aides de 1716, se fait accompagner d'un sergent, un archer, deux assistants, ''tant à cause du nombre des exécutions qui se devaient faire qu'à cause de la difficulté qu'il y a à aller dans le lieu de Saint-Porquier, comme y ayant plusieurs rébellions...''. Il y a 718 £ à payer. Chez Maury, bourgeois, on commence la saisie (2 quintaux d'étain, 20 £ de cuivre, un coffre noyer, une armoire, un lit (...). Toute la famille arrive, criant ''au secours, faut tuer toute cette canaille et leur enseigner de prendre de telles commissions''. Maury et sa soeur prennent l'huissier par la cravate. La soeur crie de ''fermer les portes, il faut les tuer avant qu'ils sortent''. Des habitants se rassemblent, parmi lesquels quatre dragons du régiment du Languedoc, un bordier, un valet de Maury, son argent, un boulanger, un bourgeois, un étudiant. Tous se jettent sur les huissiers, disant qu'il faut les rosser, et qu'on entendrait plus parler d'eux. Survient encore Antoine Laborie, notaire, qui est décrété de prise de corps par le Parlement de Toulouse pour ''accumulation de crimes'', et objet de chefs de monitoires. ''Tout ému de passion, violence et colère'', il crie lui aussi qu'il faut tuer les huissiers. L'huissier reçoit des coups de poing et de pieds. Comme douze dragons arrivent au secours de l'attroupement, l'huissier et ses assistants s'enfuient. Cette affaire doit être en rapport avec celle de Antoine Daumié (juin-juillet 1716) car il figure dans le dossier une requête du même commissaire de la Cour des Aides demandant exécution figurative de Daumié (24 novembre). »
Description (anglais) : -
Sources primaires : Bibliothèque François-Lebrun, Université Rennes 2, Fiche Jean Nicolas n° 1130.
Arch. dép. Hérault, B 10033.
Bibliographie : Nicolas, Jean (2002). La rébellion française. Mouvements populaires et conscience sociale (1661-1789). Paris : Gallimard, p. 610.
Auteur(s) : Elie Pélaquier
Contributeur(s) : Jean Nicolas, Cédric Chambru, Renan Donnerh
Date de création : 2020-06-12
Date d'édition : 2022-04-19