Évènement : | Évènement à Beaucaire le 24 août 1737 |
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Identifiant : | HISCOD_01081 |
Date : |
Année : 1737 Mois : Août Jour : 24 Jour de la semaine : Samedi |
Localisation : |
Lieu historique : Beaucaire Lieu : Beaucaire Code commune : 30032 Latitude : 43.807228190503 Longitude : 4.64396246396887 |
Unités administratives historiques : |
Entité politique : Royaume de France Entité administrative : Montpellier Sous-entité administrative : Beaucaire |
Unités administratives : |
Pays : France Entité administrative : Occitanie Sous-entité administrative : Gard |
Caractéristiques : |
Typologie HiSCoD : Émeute fiscale Typologie originale : Type 205 : Affrontement lié à la perception des droits d'aides (denrées et surtout boissons) et assimilés Nombre de participants : IndéterminéParticipation féminine : Oui |
Description (langue originale) : Résumé de la fiche Jean Nicolas n° 1138 : « Le 24 août vers midi, Ribeu et Rioust, commis, allant à l'écorchoir pour marquer les bestiaux, le fils de M. De Roys, dit Brescou, accompagné des cadets Lihois et Dailhe viennent tout furieux, disant ''voici ces deux coquins'' et donnent un grand coup de billot sur la tête de Ribeu. Rioust arrache le bâtaon de de Roys qui, aussitôt, ameute la populace. Jets de pierres. Les commis s'échappent ''de l'orgae de cette populace mutinée'', mais une multitude de gens sont sur les avenues, avec à leur tête Frechigat et une femme, criant ''il faut tuer ces voleurs, afin qu'ils ne viennent plus prendre notre argent''. Par la suite, les commis sont l'objet de menaces de plusieurs particuliers, armes à la main. De Roys Brescon parvient finalement à faire arrêter Ribeu, par un décret de prise de corps qu'il a ''surpris'' d'autorité du juge de Beaucaire. Personne ne peut le voir ou lui parler. La Cour le fait transférer dans ses propres prisons, avec bris de porte des prisons de Beaucaire, s'il le faut ! Des témoins affirment qu'il a frappé de Roys (portefaix, marchands, servantes, cordonniers, faiseurs de paniers...). Le fermier de l'équivalent, ne pouvant exploiter sa ferme, en fait abandon au maire et consuls le 25 août. Lors des interrogatoires, tous les accusés nient. Les bourgeois et marchands étaient tous à la campagne ou en Provence le jour de l'émeute. Le placard les laisse perplexes. C'est la première fois qu'ils le voient. »
Description (anglais) : -
Sources primaires : Bibliothèque François-Lebrun, Université Rennes 2, Fiche Jean Nicolas n° 1138.
Arch. dép. Hérault, B 9072.
Arch. dép. Hérault, B 9073.
Bibliographie : Nicolas, Jean (2002). La rébellion française. Mouvements populaires et conscience sociale (1661-1789). Paris : Gallimard, p. 610.
Auteur(s) : Elie Pélaquier
Contributeur(s) : Jean Nicolas, Cédric Chambru, Renan Donnerh
Date de création : 2020-06-12
Date d'édition : 2022-04-19