Évènement : | Évènement à Laval-Pradel le 15 août 1755 |
---|---|
Identifiant : | HISCOD_01090 |
Date : |
Année : 1755 Mois : Août Jour : 15 Jour de la semaine : Vendredi |
Localisation : |
Lieu historique : Laval-Pradel Lieu : Laval-Pradel Code commune : 30142 Latitude : 44.2313555816144 Longitude : 4.05823891771783 |
Unités administratives historiques : |
Entité politique : Royaume de France Entité administrative : Montpellier Sous-entité administrative : Uzès |
Unités administratives : |
Pays : France Entité administrative : Occitanie Sous-entité administrative : Gard |
Caractéristiques : |
Typologie HiSCoD : Émeute fiscale Typologie originale : Type 205 : Affrontement lié à la perception des droits d'aides (denrées et surtout boissons) et assimilés Nombre de participants : 60Participation féminine : Non |
Description (langue originale) : Résumé de la fiche Jean Nicolas n° 1147 : « ''Les commis [de l'équivalent] sont insultés dans toutes les villes et lieux de la province, à tel point que la plupart ne peuvent point faire leurs fonctions, à cause des émotions populaires qui se forment à la première venue des employés, ce qui est déjà arrivé plusieurs fois, en divers lieux de la province'', dit le fermier général de l'équivalent à propos de la présente affaire. Le 15 août, jour de fête balladoire à Laval, deux commis d'Alais qui faisaient leur fonction passent, à l'Habitarelle, devant la maison d'Arbousset, fermier de Mr Delouze de Troilhas. Ils y trouvent un grand nombre de buveurs, devant la maison, dans la basse-cour et à l'intérieur (60 rien qu'à l'intérieur). Arbousset dit vendre du vin de son cru, mais refuse de montrer son bail de fermage. Les commis veulent saisir trois tonneaux dans sa cave. Dehors ''rumeur séditieuse'', signes et invectives contre les commis. Arbousset saute sur l'un des commis, à coups de poings, et excite les buveurs contre eux. Armés de barres et de bâtons, les buveurs désarment les commis et les frappent, après avoir fermé les portes de la basse-cour. Un des commis est blessé à la tête. Les violences continuent jusqu'à ce que les commis crient ''mercy''. On les laisse alors partir. Le cabaretier d'occasion prétend qu'il n'y a eu aucune violence : seul le commis a tiré son épée. Pourtant le verbal du chirurgien décrit trois grosses plaies sur la tête... »
Description (anglais) : -
Sources primaires : Bibliothèque François-Lebrun, Université Rennes 2, Fiche Jean Nicolas n° 1147.
Arch. dép. Hérault, B 9156.
Bibliographie : Nicolas, Jean (2002). La rébellion française. Mouvements populaires et conscience sociale (1661-1789). Paris : Gallimard, p. 610.
Auteur(s) : Elie Pélaquier
Contributeur(s) : Jean Nicolas, Cédric Chambru, Renan Donnerh
Date de création : 2020-06-12
Date d'édition : 2022-04-19