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Description (langue originale) : Résumé de la fiche Jean Nicolas n° 4282 : « [27 avril 1773] 7h30 : attroupement de 100 personnes sur le chemin de Gaillac. Elles n'arrêtent qu'une voiture de toiles, qu'on laisse partir. Vers midi : émeute. La populace décharge 2 voitures de blé, malgré les cavaliers qui les gardent et les exhortations du subdélégué. Un piquet de 30 cavaliers les disperse. Il se forme de nouveaux attroupements d'un moment à l'autre : 3 voitures de blé sont arrêtées et déchargées. Le subdélégué, aidé de la troupe les fait recharger et enlever le blé répandu. Le tout est conduit à l'hôtel de ville, mais une des voitures est jetée dans la rivière par la populace. 2 autres voitures sont jetées dans la rivière, du Pont de Verduve. Le 1er consul qui cherchait à arrêter le désordre est lapidé. Il doit se réfugier chez lui. Sa maison est lapidée. On tente de forcer sa porte. Les 5 consuls doivent s'enfermer chez eux. Vers 13 heures : attroupement à l'esplanade des Cordeliers. Les portes de plusieurs greniers sont forcées. La populace se porte à l'intérieur de la ville pour y forcer les greniers du marché. On ne put disperser les mutins qu'en redoublant les patrouilles à cheval. Vers 15h, le subdélégué, les consuls, le vicaire général, les officiers de justice, le syndic décident que, faute de pouvoir baisser le prix du pain à cause des hauts cours du blé, on forcera les boulangers à fabriquer du pain de méteil. Publication immédiate. Mais la populace demande la distribution de blé. Minuit : une troupe de femmes et quelques ''polissons''font rentrer en ville, une charrette de méteil (5 ou 6 setiers) qu'un métayer de Marsac emportait pour sa consommation et celles de ses voisins. »

Description (anglais) : -