Évènement : | Évènement à Château-Gontier-sur-Mayenne le 30 août 1719 |
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Identifiant : | HISCOD_02183 |
Date : |
Année : 1719 Mois : Août Jour : 30 Jour de la semaine : Mercredi |
Localisation : |
Lieu historique : Château-Gontier-sur-Mayenne Lieu : Château-Gontier-sur-Mayenne Code commune : 53062 Latitude : 47.8264204778979 Longitude : -0.706837614301189 |
Unités administratives historiques : |
Entité politique : Royaume de France Entité administrative : Tours Sous-entité administrative : Château-Gontier |
Unités administratives : |
Pays : France Entité administrative : Pays de la Loire Sous-entité administrative : Mayenne |
Caractéristiques : |
Typologie HiSCoD : Conflit contre les autorités locales et/ou nationales Typologie originale : Type 304 : Révolte à l'occasion d'une exécution publique Nombre de participants : 201Participation féminine : Indéterminé |
Description (langue originale) : Résumé de la fiche Jean Nicolas n° 2297 : « À l'issue de l'exécution d'une femme : 200 personnes se soulèvent contre le bourreau - poursuivi sous les halles - et frappe son aide ''qui ne sçavait pas son devoir'', frappé à coups de pierres et de bâtons. Un homme est arrêté. [ajout JN] Cette femme : Renée Billard, 24 ans environ, épouse du tisseur René Mesnil de Châteaugiron, condamnée pour avoir fait périr son enfant, trouvé mort proche de sa maison ''recogneu par des voisins pour luy ressembler''. Nie avoir fait un enfant. Le mari nie que le fille ait été grosse. Elle a été condamnée par le Présidial de Château-Gontier à la potence en place publique de Château-Gontier, ''pour son corps y demeure vingt-quatre heures, [?]. Le 30 août 1719 : [elle est] exécutée le même jour après [avoir subi la] question (brodequins, 4 planches de bois de chêne de 2 pieds de long des genoux au pieds, 2 en dedans, 2 sur les bords, liées par des cordes passés par les [?] de la planche). Elle avoue. La nuit du 15 au 16 juin, elle l'a baptisé elle-même au nom du PFSE ''avec de l'eau qu'elle avait dans un petit pot blanc et du sel''. Elle l'avait mis dans un petit lit à côté d'elle { ?] et le trouva essoufflé. Son mari n'en a rien su ni de sa grossesse, d'ailleurs elle lui avait interdit de poser la main sur son ventre, de jour et de nuit et il a confirmé. »
Description (anglais) : -
Sources primaires : Bibliothèque François-Lebrun, Université Rennes 2, Fiche Jean Nicolas n° 2297.
Arch. dép. Mayenne, B 2743.
Bibliographie : Nicolas, Jean (2002). La rébellion française. Mouvements populaires et conscience sociale (1661-1789). Paris : Gallimard, p. 610.
Auteur(s) : Bruno Froger
Contributeur(s) : Jean Nicolas, Cédric Chambru, Renan Donnerh
Date de création : 2020-06-12
Date d'édition : 2022-04-19