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Description (langue originale) : Coalition d'ouvriers cordonniers projetant d'abandonner les ateliers pour exiger une augmentation des salaires. Le ministre de l'Intérieur invite le préfet à surveiller les associations républicaines qui pourraient être derrière comme à Lyon (10 mars 1834). Le préfet intervient au près d'une “mère” (cabaret) afin d'empêcher l'entente. “Les ouvriers ont demandé à entrer en pourparler, les maîtres ont refusés”. Les chefs d'ateliers menacent alors de renvoyer tous les ouvriers. Le préfet veut éviter le lock out : “Il pourrait y avoir de grave inconvénients à jeter sur les pavés 150 ou 200 individus”. Au final, seuls 8 ouvriers sur 2 ateliers abandonnent leur poste (23 mars 1834). Le ministère de l'Intérieur s'interroge : “Ce qui ajoute à la gravité du fait c'est que ces ouvriers paraissent être entretenus par ceux qui continuent à travailler” (28 mars 1834). Le 7 avril, le préfet dit dans un courrier : “les cordonniers [ont] abandonné depuis un mois les ateliers repoussant les propositions qui leurs sont avancés” (7 avril 1834).

Description (anglais) : -