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Qui va à la chasse. Chasse à courre dans une forêt normande du moyen Âge au XXe siècle

  • Dernière modification de la publication :4 octobre 2024
  • Post category: Actualité/Pôle Rural

Depuis le Moyen âge jusqu’en 1977, « ON » a chassé à courre dans l’antique forêt ducale puis royale de Bur, immense étendue boisée située à l’ouest du Bessin (Calvados) qui, à la suite de défrichements et de l’exploitation forestière, s’est considérablement réduite. Aujourd’hui la forêt domaniale de Cerisy en représente le plus beau vestige.

Qui se cache derrière le « ON » ? De nombreux aristocrates locaux, bien sûr, qui furent maîtres d’équipages et qui chassèrent le cerf, le chevreuil, le sanglier, le loup, mais aussi le renard et le lièvre au cours des siècles. Sous l’Ancien Régime, la chasse à courre est école de guerre et école tout court. Se tenir à cheval dans un environnement souvent difficile, être chargé par l’animal, manier les armes blanches sont autant d’exercices préparant au combat. Les XIXe et XXe siècles voit l’apparition d’équipages de plus en plus démocratisés où la population locale suit régulièrement les laisser-courre en spectatrice sans participer à l’action de chasse qui est réservée au maître d’équipage, aux boutons et aux hommes de vénerie.

Cette exposition en 14 panneaux se propose ainsi d’aborder de nombreux aspects de la chasse à courre : les animaux chassés, les acteurs (veneurs et hommes de vénerie), la variété des chiens évoluant en forêt, les équipages et leur tenue, le mode de chasse et son déroulé, mais aussi la peinture animalière à travers les œuvres d’Albert de Balleroy ainsi que l’héritage de la chasse à courre dans le vocabulaire français courant.

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