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CLEREMBAUX René, Pierre, Edmond

Photo : ONaCVG

CLEREMBAUX René, Pierre, Edmond

Né le 24 mai 1911 au Ménil-Hermei (Orne) ; domicilié au Ménil-Hermei ; déporté à Buchenwald le 14 décembre 1943 ; rescapé.

CLEREMBAUX René, Pierre, Edmond // Naissance : 24-5-1911 à Hermei (Orne) ; Domicile : Ménil-Hermei-par-Rabodanges Orne () ; Repression : Déporté le 14-12-1943 à  ;  ; Rescapé Bergen-Belsen Allemagne

Recruté en 1931 à Alençon (Orne), il fait son service militaire au 302e régiment d’infanterie de Mamers (Sarthe). Marié avec Juliette Lesourd, il est père de deux enfants : André, né le 11 septembre 1935, et Jean, né le 25 janvier 1942. Il est domicilié au Ménil-Hermei où il exerce la profession de charron. René Clérembaux est fait prisonnier de guerre en 1940 et rentre de captivité en 1941.

À partir d’octobre 1942, l’ancien combattant appartient à un groupe isolé de la Résistance qui rejoint en février 1943 le mouvement Libération-Nord, dans le secteur de Falaise (Calvados) - Flers (Orne), sous les ordres de Louis Émilien Marie Lien interne, lieutenant d'infanterie coloniale à Bréel (Calvados) et de Léonard, commandant de gendarmerie de Falaise. René Clérembaux détient des armes de guerre et s’emploie à placer des jeunes gens dans les fermes ou le maquis pour leur éviter un départ en Allemagne. Il participe aussi à des parachutages.

Le 29 juillet 1943, il est arrêté par la Gestapo avec son père, Raphaël Clérembaux, et Louis-Émilien Marie au Ménil-Hermei après avoir été dénoncé par un collaborateur de Chambois (Orne) se faisant passer pour un réfractaire au STO. Il est incarcéré à Caen (Calvados) et transféré le 29 octobre 1943, au camp de rassemblement de Compiègne (Oise) où il reçoit le numéro 19 922. Le 14 décembre 1943, René Clérembaux est déporté à Buchenwald, dans un convoi d’un millier d’hommes. À son arrivée, deux jours plus tard, il est inscrit comme fonctionnaire sous le matricule 38 302. Le 12 janvier 1944 après la quarantaine, il est transféré au Kommando de Dora où les conditions de détention et de travail sont particulièrement dramatiques. René Clérembaux survit à quinze longs mois d’enfer. Le 4 avril 1945, il est évacué de Dora dans un convoi ferré. Après un terrible trajet de cinq jours, il finit par arriver le 9 avril à Bergen-Belsen où il est placé au « camp des casernes ».

Six jours plus tard, il est libéré par les troupes britanniques et rapatrié en France le 29 avril. Considérablement affaibli par ses mois de déportation et ayant perdu 14 kg, son état de santé est jugé « mauvais » lors de son passage au centre de rapatriement. Après son retour, René Clérembaux reprend son activité de charron dans sa ville natale où il décède le 9 mars 1973.

Sources : Archives Arolsen ; SHD-Caen : 21P728644 ; AERI, La Résistance dans l’Orne, cédérom ; Thiery L. (dir.), Le Livre des 9000 déportés à Mittelbau-Dora, p.  491.

Lionel Roux, Sébastien Beuchet

Mots-clés :

Déporté
  • 24-5-1911
  • Hermei, Orne
  • Ménil-Hermei-par-Rabodanges, Orne
  • 29-7-1943
  • Ménil-Hermei-par-Rabodanges, Orne
  1. Caen, Calvados
  2. Compiègne, Royallieu, Oise (19922)
14-12-1943, I.161
  1. Buchenwald (38302)
  2. Dora (38302)
  3. Bergen-Belsen (38302)
Rescapé
  • 15-4-1945
  • Bergen-Belsen, Allemagne
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