
Photo : ONaCVG
COLLETTE André, Ernest, Louis
Né le 9 juillet 1924 au Neubourg (Eure) ; domicilié au Neubourg ; déporté le 28 juillet 1944 à Neuengamme ; rescapé.
COLLETTE André, Ernest, Louis // Naissance : 9-7-1924 à Le Neubourg (Eure) ; Domicile : Le Neubourg Eure () ; Repression : Déporté le 28-7-1944 à ; ; Rescapé Sandbostel Allemagne
Préparateur en pharmacie, son père, René Lucien Collette, est né le 24 octobre 1889 à Périers (Manche), comme sa femme, Louise Esther Delisle, le 12 mars 1889, qui exerce la profession de mercière. Ils se sont mariés le 15 juillet 1913 et ont eu trois enfants : Suzanne née en 1914, René né en 1919 et André. Ils habitent au Neubourg, d’abord place Gambetta puis rue Dupont de l’Eure. André sui la voie de son père : il est élève préparateur en pharmacie pendant la guerre.
Réfractaire au STO, André Collette sert la Résistance au sein du Front national et du réseau Vengeance. Recruté par l’abbé Lefrançois, il rend des services à la résistance locale du Neubourg en distribuant des tracts et le journal clandestin Le Patriote de l’Eure, servant aussi d’agent de liaison sous le pseudonyme de « André Carlo » ou « Pepito ». À la suite des arrestations qui frappent le groupe du Neubourg le 3 février 1944, il se réfugie au Faou (Finistère) où il est employé par un poissonnier. Il cherche à prendre contact avec le maquis breton mais son imprudence provoque son arrestation le 12 mai 1944 lors d’un contrôle d’identité par la Feldgendarmerie. Le jeune homme est interné à Châteaulin puis à Quimper et Rennes d’où il est envoyé le 10 juillet au camp d’internement de Compiègne-Royallieu (mle 44 463). Il est déporté dans un convoi de 1 651 hommes le 28 juillet 1944 pour le camp de concentration de Neuengamme où il arrive le 31 juillet (mle 40 310). Le 16 août, il est transféré dans l’un de ses Kommandos, à Osterort, près de Brême où il reste jusqu’au 6 avril 1945. Il part alors pour Sandbostel, à une quarantaine de kilomètres, où le camp de prisonniers de guerre a été transformé en mouroir pour les déportés de Neuengamme. Le jeune résistant survit à cet enfer.
Il est libéré le 29 avril et rapatrié au centre d’accueil situé dans l’hôtel Lutetia, à Paris, le 28 mai, affaibli et amaigri.
Il décède à Lyon le 11 février 2008.
Sources : SHD-Caen : 21P729674 ; AD27 : 88W28, 105J5-6 ; deces.matchid.io
Bernard Bodinier
Mots-clés :
- 9-7-1924
- Le Neubourg, Eure
- Le Neubourg, Eure
- 12-5-1944
- Le Faou, Finistère
- Châteaulin, Finistère
- Quimper, Finistère
- Rennes, Ille-et-Vilaine
- Compiègne, Oise (44463)
- Neuengamme (40310)
- Brême, Osterort (40310)
- Sandbostel
- 29-4-1945
- Sandbostel, Allemagne




