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CORNU Roger, Marie, Arsène

CORNU Roger, Marie, Arsène

Né le 27 mars 1911 à Rolleville (Seine-Inférieure) ; domicilié à Pont-d’Ouilly (Calvados) ; déporté le 15 juillet 1944 à Neuengamme ; rescapé.

CORNU Roger, Marie, Arsène // Naissance : 27-3-1911 à Rolleville (Seine-Inférieure) ; Domicile : Pont-d'Ouilly Calvados () ; Repression : Déporté le 15-7-1944 à  ;  ; Rescapé Sandbostel Allemagne

Le 18 mai 1935, Roger Cornu se marie, à Rouen (Seine-Inférieure), avec Marila Abramowiez. Au moment de la déclaration de la guerre, le couple et leurs trois enfants vivent à Pont-d’Ouilly, où Roger exerce la profession de docteur en médecine.

Dès 1940, Roger Cornu se met en lien avec des résistants de différents réseaux et mouvements de sa région, même si lui-même n’est affilié à aucun d’entre eux, et met ses compétences à leurs services. Il est en relation avec Henri Laforest, Louis-Émilien « Cameroun » Marie, Émile Peschard ou encore Jacques Durrmeyer. Agent de renseignements, notamment sur les mouvements des troupes allemandes, il fournit également des médicaments et soigne des résistants blessés. De plus, pour éviter les départs en Allemagne de requis, il établit de faux diagnostics et des certificats médicaux erronés.

À la suite de la dénonciation d’une habitante de Cossesseville (Calvados), il est arrêté, par la Gestapo, le 25 mars 1944 à Pont-d’Ouilly. Le docteur Griveaud, qui se trouve avec lui à ce moment-là, est également appréhendé.

Interné à la prison de Caen du 25 au 31 mars puis à celle d’Alençon (Orne), il est finalement transféré au camp de rassemblement de Compiègne-Royallieu (Oise) le 1er juillet 1944 (mle 43 240). Déporté au camp de concentration de Neuengamme le 15 juillet, il y est immatriculé sous le numéro 36 696. Il est affecté au Kommando de l’argile puis, au moment des évacuations, il est désigné comme médecin participant à l’évacuation en direction de Sandbostel.

Évacué à Sandbostel en avril 1945, il y est libéré le 29 avril et est rapatrié le 7 juin 1945 au centre d’accueil situé à l’hôtel Lutetia à Paris (6e).

Il décède le 13 février 1973 à Yvetot (Seine-Maritime).

Une place porte son nom à Pont-d’Ouilly, dont il sera maire après-guerre.

Laurence Papin

Sources : SHD-Caen : 21P730997 ; memorialgenweb.org

Mots-clés :

Déporté
  • 27-3-1911
  • Rolleville, Seine-Inférieure
  • Pont-d'Ouilly, Calvados
  • 25-3-1944
  • Pont-d'Ouilly, Calvados
  1. Caen, Calvados
  2. Alençon, Orne
  3. Compiègne, Oise (43240)
15-7-1944, I.247
  1. Neuengamme (36696)
  2. Sandbostel (36696)
Rescapé
  • 29-4-1945
  • Sandbostel, Allemagne
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