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COUROYER Louis, Joseph, Sever

Né le 27 février 1894 à Cany-Barville (Seine Inférieure) ; domicilié à Flamanville (Seine Inférieure) ; déporté le 2 juillet 1944 à Dachau ; décédé le 28 novembre 1944 à Hersbruck.

COUROYER Louis, Joseph, Sever // Naissance : 27-2-1894 à Cany-Barville (Seine-Inférieure) ; Domicile : Flamanville-par-Motteville Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 2-7-1944 à  ; 28-11-1944 à Hersbruck (Allemagne) ; Décédé

De la classe 1914 (modifiée en 1910), Louis Couroyer a fait toute la guerre 1914-1918 dans l’Infanterie et l’Armée d’Orient. D’après son livret militaire (mle 244), il est sergent en 1918 et considéré comme courageux, un modèle pour ses hommes. Il est rapatrié à Cany-Barville le 28 février 1919. Il a un niveau d’instruction 3 ; il mesure 1 m 65, a les cheveux châtain clair et les yeux bleu foncé. Marié, il a deux enfants, Andrée née le 3 mars 1923 et Jean né le 15 septembre 1926. En 1927, il est recensé comme cultivateur à Flamanville. Il devient conseiller municipal en 1929 puis maire en 1942. Résistant FFI affilié au mouvement BOA de Seine Inférieure, sergent-chef d'un groupe de la région d'Yvetot (Seine Inférieure), il emploie à la ferme et accueille chez lui Marcel Roger, réfractaire au STO d’Yvetot (Seine-Inférieure). Suite à une dénonciation, il est arrêté le 5 juin 1944 à son domicile par la Gestapo et la police française. Il est emmené avec Marcel Roger, Raymond Duval qui est coiffeur et tient l’Hôtel Restaurant café de Flamanville et Jean Douence Lien interne pour être interrogé dans les locaux de la Gestapo situés à côté du Donjon de Rouen. Il est interné à la prison rouennaise Bonne-Nouvelle du 5 au 24 juin 1944 puis est transféré au camp de Compiègne (mle 42 486) le 24 juin 1944.

Louis Couroyer est déporté le 2 juillet 1944 vers le camp de concentration de Dachau (mle 76 688) où il arrive le 5 juillet. Ce convoi de 2 152 détenus est dit « Train de la mort » car plus de 500 décès sont survenus durant le transport. Il est transféré le 14 juillet au Kommando Allach puis le 25 août au camp de Flossenburg (mle 20560), Kommando Herzbruck, près de Nuremberg, où sont construits des moteurs d’avions de chasse de la firme BMW. Epuisé, malade, il décède à Herzbruck le 28 novembre 1944, à l’âge de 50 ans.

Un monument, avec son portrait, est dédié à Louis Couroyer, face à la mairie et l’école de Flamanville, place Louis Couroyer.

Source : SHD-Caen : 21P439049

Claudine Morvan, Francine Morvan

Mots-clés :

Déporté
  • 27-2-1894
  • Cany-Barville, Seine-Inférieure
  • Flamanville-par-Motteville, Seine-Inférieure
  • 5-6-1944
  • Flamanville-par-Motteville, Seine-Inférieure
  1. Rouen, Prison Bonne-Nouvelle, Seine-Inférieure
  2. Compiègne, Royallieu, Oise (42486)
2-7-1944, I.240
  1. Dachau (76688)
  2. Hersbruck (20560)
Décédé
  • 28-11-1944
  • Hersbruck, Allemagne
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