COUTURE Roland

COUTURE Roland // Naissance : 28-11-1914 à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Inférieure) ; Domicile : Saint-Etienne-du-Rouvray Seine-Inférieure () ; Repression : Fusillé le 29-5-1942 à Grand-Quevilly (Seine-Inférieure) ; Décédé

Ouvrier électricien, résidant au 59 rue de Paris, avec sa femme, Geneviève Harou, et leur deux filles, Rolande née en 1935 et Arlette née en 1936, Roland Couture adhère aux Jeunesses communistes dès 1930, puis au retour de son service militaire en 1936 au Parti communiste français. Mobilisé en 1939 et incorporé au 39e régiment d’infanterie, il est fait prisonnier à Caen (Calvados) en juin 1940 mais il réussit à s’évader.

Au mois de juin 1941, il rejoint les rangs de la Résistance. Ce sont tout d’abord des distributions de tracts, puis l’affectation à une unité de FTPF au mois de février 1942. La nuit du 1er au 2 mai 1942, il est arrêté au terminus des tramways à Saint-Étienne-du-Rouvray par le commissaire Pérouard (ou par les autorités allemandes, selon les sources) pour « détention illégale d’armes » suite à, une probable dénonciation à la suite d’un sabotage auquel il participe sur le transformateur de Sotteville-lès-Rouen. Selon un rapport du commissaire de police de Saint-Étienne-du-Rouvray au maire de cette ville, daté du 17 mars 1943, « Les hommes étaient entièrement équipés et armés pour un probable sabotage nocturne ». Interné au palais de justice de Rouen puis à la prison Bonne-Nouvelle, il est condamné à mort par le tribunal militaire allemand FK 517 de Rouen le 22 mai 1942 pour « détention d’armes ».

Roland Couture est fusillé le 29 mai 1942 au stand de tir du Madrillet à Grand-Quevilly. Ses dernières paroles sont : « Je vais mourir pour la liberté et pour la France. »

Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Étienne-du-Rouvray ainsi que sur les monuments commémoratifs de Grand-Quevilly et, celui du Parti communiste français, de Rouen.

Sources : SHD-Caen 21P 625936 ; fusilles-40-44.maitron.fr ; memorialgenweb.org 

Jean-Paul Nicolas