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DAHAN Adolphe

Né le 10 mars 1901 à Blida (Algérie) ; domicilié à Bracquemont (Seine-Inférieure) ; déporté le 12 août 1943 à Aurigny; rescapé.

DAHAN Adolphe // Naissance : 10-3-1901 à Blida (Algérie) ; Domicile : Bracquemont Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 12-8-1943 à  ;  ; Rescapé Clermont Oise

Adolphe Dahan, ancien commerçant, séjourne en 1943 chez sa belle-mère, Madame Rousseau, au chalet « les Lilas », situé au hameau de Puys à Bracquemont. Il possède également une adresse au 46 quai Duquesne à Dieppe (Seine-Inférieure). Adolphe Dahan a refusé de se soumettre aux lois raciales en refusant le recensement selon la législation du gouvernement de Vichy. Selon la secrétaire de la mairie de Bracquemont, « dénoncé et recensé d'office, il fut arrêté par la Gendarmerie française le 15/01/1943 alors qu'il sortait de la mairie où il était tenu de se présenter tous les huit jours ». De fait, lors du 15 et 16 janvier se déroule une vaste rafle des Juifs de Seine-Inférieure. Tout est alors prétexte à une arrestation.

Interné à la prison de Dieppe, il est dirigé trois jours plus tard vers le camp d’internement de Drancy. Comme d'autres Juifs du camp de transit reconnus « conjoints d'aryennes », il est envoyé vers le Cotentin, à la caserne Dixmude de Querqueville (Manche) au cours du mois de juillet 1943. Le 12 août, il est déporté sur l'île d'Aurigny, une île anglo-normande occupée par les Allemands. Il rejoint le camp des travailleurs de Norderney. Sur place, les déportés sont astreints à des chantiers de fortifications dans le cadre de la construction du Mur de l'Atlantique. Le 7 mai 1944, il est envoyé avec les Juifs du camp de Norderney vers le continent. Le convoi se dirige vers le nord de la France, toujours sur des chantiers des fortifications côtières. Adolphe Dahan s'évade lors du trajet à Clermont (Oise) le 13 mai. Après-guerre, il a reçu la médaille des évadés.

Si le prénom « Adolphe » apparaît sur l'acte de naissance et le procès-verbal d'arrestation, c'est le prénom "André" qu'il utilise après la fin des hostilités.

Il est décédé le 16 juillet 1959 à Berneval-le-Grand (Seine-Maritime)

Sources : SHD-Caen : 21P628026

Benoit Luc

Mots-clés :

Déporté
  • 10-3-1901
  • Blida, Algérie
  • Bracquemont, Seine-Inférieure
  • 15-1-1943
  • Bracquemont, Seine-Inférieure
  1. Dieppe, Seine-Inférieure
  2. Drancy, Seine
  3. Querqueville, Manche
12-8-1943, V.1
  1. Aurigny
Rescapé
  • 13-5-1944
  • Clermont, Oise
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