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DAUPHIN Jean-Claude, Louis

Né le 8 juin 1922 à Liancourt (Oise) ; domicilié à Nonancourt (Eure) ; déporté le 24 février 1944 pour Natzwiller ; disparu vers avril 1944.

DAUPHIN Jean-Claude, Louis // Naissance : 8-6-1922 à Liancourt (Oise) ; Domicile : Nonancourt Eure () ; Repression : Déporté le 24-2-1944 à  ;  ; Décédé

Fils de Raoul Dauphin, médecin et de Renée Caillet, sans profession, le jeune Jean-Claude suit les traces de son père en poursuivant des études de médecine à Paris. Désormais, la famille habite à Nonancourt où le Dr Dauphin anime un groupe de résistance des plus actifs.

Mais né en 1922, le jeune étudiant risque d’être réquisitionné par la loi sur le Service du Travail Obligatoire qui prévoit d’envoyer tous les hommes de sa classe d’âge travailler dans les usines du Reich. C’est sans doute cette raison qui le décide à quitter la région.

Peut-être sur les conseils de Paul Milliez, son professeur de médecine, à la faculté de Paris, il rejoint le maquis de Vendresse dans les Ardennes vers le mois de janvier 1943. Depuis quelques temps, son chef Henri Tardif y accueille tous les réfractaires au travail en Allemagne. Désormais « Jean Darasse », nom clandestin de Jean-Claude Dauphin, est le médecin du maquis.

Mais le 20 septembre 1943, la Gestapo de Charleville piège les maquisards. Elle prend dans ses filets six résistants, dont son chef Henri Tardif et Jean-Claude Dauphin.

Déporté Nacht und Nebel, le jeune résistant est transféré le 7 février 1944 à la prison du Cherche-Midi, à Paris, qu’il quitte le 24 février pour prendre un train, gare de l’Est. Il arrive le lendemain au KL de Natzweiler immatriculé 7 606. Le 6 septembre 1944, il est transféré au KL de Dachau (mle 103 134) où il reste jusqu’au 31 octobre, date de son départ pour le petit Kommando de Gotenhafen (mle 101 395), un port de la mer Baltique où les quelques centaines de détenus sont employés à des divers chantiers. Ils auraient été évacués devant l’avance des armées alliées, le 24 mars 1945 pour une destination inconnue. Probablement décédé lors d’une marche forcée, on perd la trace de Jean-Claude Dauphin au cours du mois d’avril suivant.

Son nom est porté sur le monument aux morts de Nonancourt et à Vendresse sur le monument commémoratif 1939-1945. Le collège de Nonancourt porte son nom depuis le 100e anniversaire de sa naissance.

Source : Arolsen ; SHD-Caen : 21P440923 ; AD60 : 3E60/33 ; L’Écho républicain, 30 juin 2022; Tisserand, A, Le maquis de Vendresse-Omicourt ; mMemorialgenweb.org 

Françoise Passera

Mots-clés :

Déporté
  • 8-6-1922
  • Liancourt, Oise
  • Nonancourt, Eure
  • 20-9-1943
  • Vendresse, Ardennes
  1. Charleville-Mézières, Ardennes
  2. Paris, Prison du Cherche-Midi, Seine
24-2-1944, I.180
  1. Natzweiler (7606)
  2. Dachau (103134)
  3. Gotenhafen (101395)
Décédé
  • NA-4-1945
  • Gotenhafen, Allemagne
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