Télécharger le XML
Pas d’illustration disponible

MAISTRE François-Xavier de

Né le 29 août 1902 à Beaumesnil (Eure) ; domicilié à Saint-Martin-du-Mesnil-Oury (Calvados) ; fusillé le 13 novembre 1943 à Grand-Quevilly (Seine-Inférieure).

MAISTRE François-Xavier de // Naissance : 29-8-1902 à Beaumesnil (Eure) ; Domicile : Saint-Martin-du-Mesnil-Oury Calvados () ; Repression : Fusillé le 13-11-1943 à Grand-Quevilly (Seine-Inférieure) ; Décédé

Ami intime du pasteur Orange de Lisieux, rencontré lors d’une réunion de la Société historique de la ville avant la guerre, c’est par ce dernier qu’il entre, au début de 1942, dans le réseau de Résistance « Jean-Marie ». Domicilié 28 rue du Bouteiller, marié à Marie du Chastel de la Howarderie et père de deux garçons, Antoine (né en 1924) et Christian (née en 1926) sa profession de marchand de bestiaux lui permet de circuler sans difficulté dans la Zone côtière interdite. Chaque semaine, il rend visite en moto à Trouville (Calvados) à Paul Besson Lien interne, résistant, et il se rend régulièrement à Honfleur (Calvados) pour épauler et conseiller le professeur de collège Albert Manuel Lien interne, responsable du réseau « Jean-Marie Buckmaster » dont il fait partie. De retour de ses tournées d’inspection sur la côte, il rend compte de ses missions de liaison et de collecte de renseignements à Roland Bloch Lien interne, le responsable du secteur de Lisieux (Calvados), que le docteur Paul Hautechaud de Fervaques avait choisi comme l’un de ses principaux lieutenants.

À la suite de l’attentat manqué, le 4 septembre 1943, contre le délégué cantonal du RNP de Trouville (Calvados), Louis Laplanche, puis de l’évasion rocambolesque de deux résistants du réseau : Henri Dobert Lien interne et René Capron Lien interne, trois jours plus tard, qui réussirent à tuer le chauffeur allemand qui les emmenait à Caen (Calvados), la Sipo-SD lança un vaste coup de filet sur Lisieux et ses environs.

François-Xavier de Maistre est arrêté le 5 selon des témoignages fiables ou 6 ou 8 octobre (selon les archives) par la Sipo-SD, alors qu’il rentrait à moto d’une mission d’inspection sur la côte. Sur lui, les policiers allemands saisirent un message qu’ils n’eurent aucun mal à déchiffrer.

Interné à la maison d’arrêt de Caen, en même temps que ses amis Paul Besson et Albert Manuel, il est transféré avec eux, le 8 novembre, à la prison Bonne-Nouvelle de Rouen (Seine-Inférieure). Condamné à mort pour « activité de franc-tireur » le 10 novembre 1943 par le tribunal militaire de la Feldkommandantur 517, il est fusillé le 13 novembre, au stand de tir du Madrillet, à Grand-Quevilly, à 7h58, pour « activité de franc-tireur ».

Son nom figure sur le monument aux morts de Lisieux et Livarot (Calvados) ainsi que sur le monument commémoratif du stand de tir du Madrillet.

Sources : SHD Caen : 21P568460 ; fusilles-40-44.maitron.fr ; memorialgenweb.org 

Gérard Fournier

Mots-clés :

Fusillé
  • 29-8-1902
  • Beaumesnil, Eure
  • Saint-Martin-du-Mesnil-Oury, Calvados
  • 5-10-1943
  • Lisieux, Calvados
  1. Caen, Calvados
  2. Rouen, Seine-inférieure
Décédé
  • 13-11-1943
  • Grand-Quevilly, Seine-Inférieure
logo de la MRSH de l’université Caen Normandie
logo du laboratoire HisTeMé de l’université Caen Normandie
logo de l’université Caen Normandie
logo de la Fondation Mémoire Déportation