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DENORMANDIE Louis, Roger
Né le 8 août 1902 à Méré (Seine-et-Oise) ; domicilié à Macé (Orne) ; tué en action le 13 août 1944 à Écouché (Orne).
DENORMANDIE Louis, Roger // Naissance : 8-8-1902 à Méré (Seine-et-Oise) ; Domicile : Macé Orne () ; Repression : Tué en action le 13-8-1944 à Ecouché (Orne) ; Décédé
Issu d’une famille de notables, fils de Roger Denormandie et de Magdeleine Guyot-Sionnest, Louis Denormandie se marie à Silly-en-Gouffern (Orne) en 1927 avec Henriette Bourse. Le couple donne naissance à cinq enfants dont deux fils prénommés Olivier et Claude. Après des études dans un institut supérieur d’agriculture de Beauvais (Oise), il s’établit en 1930 sur un domaine agricole dans l’Orne. Mobilisé en septembre 1939, il est blessé lors des combats de juin 1940 et transféré à l’hôpital de Saint-Dié (Vosges). Fait prisonnier par les Allemands, il est interné à l’Oflag VIIF en Silésie. L’officier est finalement libéré en avril 1941, peut-être au regard de sa famille nombreuse, et placé en congé de captivité. De retour en France, il reprend son activité d’éleveur.
En novembre 1942, Louis Denormandie s’engage dans la Résistance après sa rencontre
avec Édouard Paysant
, le représentant du réseau régional du BOA. L’agriculteur va être responsable du
site de largage « Orage » situé sur sa propre exploitation. Il va assurer la réception
des armes parachutées jusqu’au débarquement des Alliés le 6 juin 1944. Parallèlement,
il appartient au réseau Gilbert Sosies des FFC, formant un groupe local de renseignement
avant de rejoindre les FFI de Mortrée.
En août 1944, alors que la 2e DB remonte du Sud pour encercler l’Armée allemande dans la poche de Chambois (Orne), la division arrivée à hauteur de Sées (Orne) bénéficie du concours de Louis Denormandie. Celui-ci va guider des éléments de la division vers Écouché. Le 12 août 1944, il affronte les unités ennemies, le jour suivant, il apporte son renfort aux servants d’un canon anti-chars. Des tireurs embusqués ajustent une grenade sur la pièce d’artillerie blessant plusieurs servants dont l’officier résistant. Évacué auprès de l’abbé dans le presbytère de la commune, c’est là que Louis Denormandie succombe à ses blessures.
Son nom figure aux monuments aux morts de Sées, d’Écouché et de Macé où une place a été rebaptisée en son nom.
Sources : SHD-Caen : 21P117297 ; AERI, La Résistance dans l’Orne, cédérom ; A. Mazeline, Clandestinité, p.85,110 ; S. Robine, Les résistants du bocage ornais, vol. 2, p. 244 ; geneanet.fr
Dominique Le Dortz
Mots-clés :
- 8-8-1902
- Méré, Seine-et-Oise
- Macé, Orne
- 13-8-1944
- Ecouché, Orne
- 13-8-1944
- Ecouché, Orne




