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DORANGE Henri, Pierre, Étienne

Né le 22 octobre 1901 à Paris (18e) ; domicilié à Paris (16e) ; fusillé le 14 mai 1942 à Caen (Calvados).

DORANGE Henri, Pierre, Étienne // Naissance : 22-10-1901 à Paris (Seine) ; Domicile : Paris Seine () ; Repression : Fusillé le 14-5-1942 à Caen (Calvados) ; Décédé

Fils d’Albert et d’Alphonsine (née Pachur), employée, Henri Dorange obtient le certificat d’école primaire. Il adhère au Parti communiste en 1936. Le 6 février 1939, il entre comme ajusteur aux usines Citroën, quai de Javel à Paris (15e). Henri Dorange épouse le 21 octobre 1939 Alberte (née Brullefert). Le couple, sans enfant, demeure 20 rue de la Grotte à Paris (15e), puis 16 rue Boyer-Barret (16e). Il est mobilisé au sein du 22e bataillon d’ouvriers d’artillerie à Vincennes (Seine).

Á sa démobilisation, il reprend l'activité clandestine dès juin 1940 en distribuant des tracts, en faisant des collages d'affiches et en appelant la population à la résistance et au sabotage contre l'occupant. Il est arrêté le 4 février 1941 à son domicile par la police du commissariat de Montrouge (Seine). Fouillé il porte sur lui un carnet sur lequel figure des adresses de militants et est inculpé pour « propagande communiste par distribution de tracts ». Lors de confrontations, il reconnait avoir « participé à des réunions […] qui avaient uniquement un caractère syndical. » mais réfute un certain nombre d’accusations. Incarcéré à la prison de la Santé à Paris (14e) puis Fresnes (Seine) il comparait le 3 juin 1941 devant le tribunal civil de première instance au palais de justice de Paris pour avoir « postérieurement au 26 septembre 1939 exercé une activité ayant pour objet de propager les mots d’ordre de la troisième internationale communiste ou d’organismes dépendants en fait de cette troisième internationale. » Henri Dorange est condamné à dix mois de prison et est incarcéré de nouveau à la prison de la Santé. Il comparait une seconde fois, le 8 septembre 1941 devant la Section spéciale de la Cour d’appel de Paris qui le condamne à sept ans de travaux forcés pour « propagande communiste. »

Conduit à la prison centrale de Caen pour y subir sa peine, il est désigné pour être fusillé comme otage par le MBF, le 11 mai 1942, en représailles de la mort de trois marins allemands victimes d’un attentat à Saint-Aubin-lès-Elbeuf (Seine-Inférieure) le 2 mai. Le militant est mis à mort par un peloton d’exécution allemand à la caserne du 43e Régiment d’artillerie de Caen le 14 mai 1942.

Son nom est inscrit sur le mur commémoratif de l’ancienne caserne du 43e régiment d’artillerie à Caen.

Sources : SHD-Caen : 21P636161 ; fusilles-40-44.maitron.fr

Daniel Grason

Mots-clés :

Fusillé
  • 22-10-1901
  • Paris, Seine
  • Paris, Seine
  • 4-2-1941
  • Paris, Seine
  1. Paris, Prison de la Santé, Seine
  2. Fresnes, Seine
  3. Caen, Prison centrale, Calvados
Décédé
  • 14-5-1942
  • Caen, Calvados
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