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DUCROCQ Adélard, Albert

Né le 24 août 1889 à Gamaches (Somme) ; domicilié à Eu-la-Chaussée (Seine-Inférieure) ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz ; décédé le 10 août 1942 à Auschwitz.

DUCROCQ Adélard, Albert // Naissance : 24-8-1899 à Gamaches (Somme) ; Domicile : Eu Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 6-7-1942 à  ; 10-8-1942 à Auschwitz (Pologne) ; Décédé

Issu d’une famille nombreuse dont le père est pâtre communal, Adélard Ducrocq est un ancien combattant de la guerre 1914-1918 et membre de l’Association régionale des Anciens Combattants. Victime des gaz de combat, il est atteint d’un asthme sévère. Il adhère au Parti communiste dès sa fondation, en 1920. Marié à Pauline Philippon, père d’une fille, Huguette, née en 1922, il vit 6 rue d’Égypte à Eu-la-Chaussée (Seine-Inférieure) et travaille à la gare SNCF d’Eu, comme facteur-enregistrant. Il a des responsabilités locales et départementales au syndicat de la CGT et est, pendant un temps, permanent du Parti.

Fiché comme militant communiste par les renseignements généraux français, Adélard Ducrocq est arrêté par la Feldgendarmerie locale, sur son lieu de travail, à Eu le 17 juillet 1941, « soupçonné de propos communistes ». Il est transféré au camp d’internement allemand, le Frontstalag 122 Royallieu à Compiègne (Oise) (mle 1 404). Malgré les interventions de son employeur, la SNCF, le militant communiste est déporté à Auschwitz (mle 46 232) dans le convoi du 6 juillet 1942, composé d’un millier de militants communistes et syndicalistes et d’une cinquantaine de juifs. Il est affecté au camp annexe de Birkenau, camp en construction choisi pour mettre en œuvre la « solution finale », au contexte plus meurtrier que le camp souche. Il meurt au « Revier » de Birkenau le 10 août 1942, soit à peine plus d’un mois après son arrivée, d’après les registres du camp le même jour que 19 autres « 45 000 », du nom donné au convoi, provenant du numéro d’immatriculation des hommes.

Son nom figure sur la plaque commémorative du quai de la gare de Mers-les-Bains (Somme), sur le monument du PCF 33 place du Général de Gaulle à Rouen, et sur le monument aux morts d’Eu-la-Chaussée.

Sources : SHD-Caen : 21P445649 ; Fontaine T. (dir.), Cheminots victimes de la répression, Mémorial, p.547 ; deportes-politiques-auschwitz.fr, memoirevive.org

Catherine Voranger

Mots-clés :

Déporté
  • 24-8-1899
  • Gamaches, Somme
  • Eu, Seine-Inférieure
  • 17-7-1941
  • Eu, Seine-Inférieure
  1. Compiègne, Royallieu, Oise (1404)
6-7-1942, I.042
  1. Auschwitz (46232)
  2. Auschwitz, II-Birkenau (46232)
Décédé
  • 10-8-1942
  • Auschwitz, Pologne
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