
FALCOZ Andrée, Marie
Née le 13 janvier 1915 à Paris (Seine) : domiciliée à Pacy-sur-Eure (Eure) : déportée le 15 août 1944 à Ravensbrück ; décédée le 17 janvier 1945 à Königsberg.
FALCOZ Andrée, Marie // Naissance : 13-1-1915 à Paris (Seine) ; Domicile : Pacy-sur-Eure Eure () ; Repression : Déportée le 15-8-1944 à ; 17-1-1945 à Königsberg (Allemagne) ; Décédée
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Andrée Falcoz naît dans le 18e arrondissement de Paris, chez ses grands-parents au 167 rue de Flandre, non loin du domicile de ses parents, au 11 avenue du pont de Flandre, une rue aujourd’hui disparue. Fille d’origine modeste, son père Victor est employé de commerce et sa mère journalière. Elle se marie à l’âge adulte à un Normand, Martial Duguay, le 30 décembre 1941, à Pacy-sur-Eure. Depuis, elle est mère d’une jeune enfant et tient un café-épicerie sur la place du Marché, au numéro 8, à Pacy-sur-Eure. Au cours de l’été 1943, vers le mois de juin, sous le nom de « Dédée », elle rejoint le mouvement Libération-Nord et accueille à son domicile des réunions de résistants tout en faisant du renseignement au sein du réseau du BCRA Cohors-Asturies.
Arrêtée le 5 août par la Gestapo à Évreux, elle est immédiatement incarcérée à la prison de la ville. Le 9 août, la prévenue est transférée vers le camp d’internement des femmes, le fort de Romainville, devenue à cette époque l’antichambre du camp de concentration de Ravensbrück vers lequel le convoi se dirige, le 15 août 1944. Après six jours d’un voyage particulièrement éprouvant, sans cesse harcelé par l’aviation alliée, le convoi arrive dans le village de Ravensbrück, situé à 80 km au nord de Berlin. Andrée Duguay est immatriculée dès son arrivée au KL sous le numéro 57 727. Elle reste jusqu’au 6 septembre dans le camp principal avant de partir comme travailleuse forcée au Kommando de Torgau, au nord de Leipzig, employée à la fabrique de munitions jusqu’au 16 octobre. Le Kommando de Königsberg chargé de la construction d’un terrain d’aviation sera sa dernière demeure. Andrée Duguay ne survit pas aux conditions extrêmes de la déportation, le froid, la faim, les mauvais traitements ont raison d’elle. La jeune femme s’éteint le 17 janvier 1945, elle venait d’avoir trente ans.
Son nom figure sur la plaque des déportés de Pacy-sur-Eure située dans l’église de Saint-Aquilin.
Sources : SHD-Caen : 21P445848 ; AD27 : 88W51 ; EC (Paris)
Françoise Passera
Mots-clés :
- 13-1-1915
- Paris, Seine
- Pacy-sur-Eure, Eure
- 5-8-1944
- Evreux, Eure
- Evreux, Eure
- Les Lilas, Fort de Romainville, Seine
- Ravensbrück (57727)
- Torgau
- Ravensbrück
- Königsberg
- 17-1-1945
- Königsberg, Allemagne




