Télécharger le XML
Pas d’illustration disponible

DUMAS Jean-Marie

Né le 6 décembre 1893 à Cluny (Saône-et-Loire) ; domicilié à Flers (Orne) ; déporté le 28 juillet 1944 à Neuengamme ; décédé le 24 mai 1945 à Beneschau.

DUMAS Jean-Marie // Naissance : 6-12-1893 à Cluny (Saône-et-Loire) ; Domicile : Flers Orne () ; Repression : Déporté le 28-7-1944 à  ; 24-5-1945 à Brezeny (Tchécoslovaquie) ; Décédé

Ancien combattant de la Guerre 1914-1918, Jean-Marie Dumas se marie le 30 juillet 1921 avec Berthe Manducher, à Mâcon (Saône-et-Loire), et le couple a un enfant.

En 1937, nommé directeur de l’usine de Messei (Orne) des établissements Luchaire (transformation des métaux et fabrication d’armes), il emménage au 87 rue de la Boule à Flers avec sa famille. Gagnant rapidement la confiance des autres industriels de la région, il devient le président du syndicat patronal et le vice-président de la Chambre de Commerce de Flers.

Pendant la guerre, du fait de ses fonctions, il doit effectuer deux voyages en Allemagne, à la demande des autorités occupantes. Cependant, son attitude germanophobe et, surtout, le manque de rendement de son usine le rendent vite suspect.

Depuis décembre 1942, il est affilié à Libération-Nord : il cache des réfractaires et freine le plus possible la production industrielle de l’usine.

Son arrestation, qui a lieu le 1er mars 1944 dans son bureau à Messei, par la Gestapo, est en lien avec le démantèlement visant le groupe Libération-Nord de Flers. Ces arrestations, provoquées par la découverte d’un trafic de faux papiers, vont toucher une dizaine de personnes entre le 28 février et le 1er mars. Sept d’entre elles, dont Jean-Marie, seront déportées au camp de Neuengamme dans plusieurs convois. Il s’agit de : André Lien interne et Henry Cousin Lien interne, Théodore Gallet Lien interne, Célestin Mautaint Lien interne, Marcel Pépin Lien interne et René Prestavoine Lien interne.

Interné à Alençon puis à Compiègne à partir du 11 juillet 1944 (mle 44 775), il est déporté le 28 juillet 1944 à Neuengamme. Classé Prominenten et immatriculé sous le numéro 39 300, il reste au camp central où il est chargé de certaines responsabilités jusqu’aux évacuations. Le 12 avril 1945, avec les autres Prominenten, il prend la direction de Theresienstadt (du 15 au 27 avril) puis de Brezeny, où le groupe sera libéré le 8 mai. Atteint du typhus, il décède le 24 mai 1945 à Beneschau.

À Messei, son nom se trouve sur le monument aux morts et sur la plaque commémorative des victimes civiles dans l’église Saint-Gervais-Saint-Protais et une rue a été baptisée en hommage. Son patronyme est également inscrit sur le monument aux morts de Flers et sur une plaque commémorative dans l’École Nationale Supérieure d’Arts et Métiers de Cluny.

Sources : Arolsen , SHD-Caen : 21P445973 , AD71: 5E137 ; memorialgenweb.org

Mots-clés :

Déporté
  • 6-12-1893
  • Cluny, Saône-et-Loire
  • Flers, Orne
  • 1-3-1944
  • Messei, Orne
  1. Alençon, Orne
  2. Compiègne, Oise (44775)
28-7-1944, I.250
  1. Neuengamme (39300)
  2. Theresienstadt
  3. Brezani
Décédé
  • 24-5-1945
  • Brezeny, Tchécoslovaquie
logo de la MRSH de l’université Caen Normandie
logo du laboratoire HisTeMé de l’université Caen Normandie
logo de l’université Caen Normandie
logo de la Fondation Mémoire Déportation