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DURAND André, Raymond

Né le 23 décembre 1901 à Fourmetot (Eure) ; domicilié à Tourville-par-Pont-Audemer (Eure) ; déporté le 17 août 1944 à Buchenwald ; décédé le 3 avril 1945 à Bad Gandersheim.

DURAND André, Raymond // Naissance : 23-12-1901 à Fourmetot (Eure) ; Domicile : Tourville-sur-Pont-Audemer Eure () ; Repression : Déporté le 17-8-1944 à  ; 3-4-1945 à Bad Gandersheim (Allemagne) ; Décédé

André Durand est l’enfant naturel de Léopoldine Durand qui accouche en 1901 à l’âge de quarante ans. Marié à Pont-Audemer en 1924 avec Dominique Germaine, André Durand est désormais père de trois enfants, adolescents âgés de 13 à 16 ans. La famille réside au château de La Bivellerie à Tourville où André Durand est gardien et jardinier. Domicilié au cœur du maquis Surcouf de Robert Leblanc, il le rejoint au mois d’avril 1944. Le 9 juin 1944, trois jours après le Débarquement de Normandie, le résistant est arrêté par la Felgendarmerie locale à son domicile en possession d’un poste TSF. De fait, depuis le printemps 1944, une ordonnance allemande prévoit, par mesure de sécurité, le dépôt obligatoire de tous les postes radio en mairie. Il aurait aussi logé des résistants de diverses sections du maquis. Quoi qu’il en soit, trois semaines plus tard, le 20 juin, le résistant est transféré à la prison de Fresnes où il reste jusqu’à rejoindre le camp Compiègne-Royallieu (mle 46 091), point de départ vers les camps de concentration du Reich. Comme nombre de camarades résistants eurois, il monte dans un des wagons du convoi qui transporte plus de 1 500 détenus vers le camp de Buchenwald, le 17 août 1944, c’est le dernier train qui part de l’Oise. Désormais reconnu sous son seul matricule, 81 428, les SS l’envoient comme travailleur forcé dans le Kommando de Bad Gandersheim. Quelque 600 détenus dont environ 226 Français usinent des carlingues pour les avions Heinkel.

C’est là qu’il décède le 3 avril 1945, la veille de l’évacuation du Kommando, sans que les circonstances de sa mort ne soient éclaircies. Les terribles conditions de la vie concentrationnaire auront eu raison de lui, à moins que ce ne soit les coups de ses geôliers.

Son nom figure sur le monument aux morts de Tourville ainsi que sur la plaque commémorative dédiée aux résistants et déportés à la mairie de Pont-Audemer.

Sources : SHD-Caen ; AD27 : 8Mi5342, 40R137 ; S. Sauteur, Journal de Puce, p. 477

Françoise Passera

Mots-clés :

Déporté
  • 23-12-1901
  • Fourmetot, Eure
  • Tourville-sur-Pont-Audemer, Eure
  • 9-6-1944
  • Tourville-par-Pont-Audemer, Eure
  1. Evreux, Eure
  2. Fresnes, Seine
  3. Compiègne, Oise (46091)
17-8-1944, I.265
  1. Buchenwald (81428)
  2. Bad Gandersheim
Décédé
  • 3-4-1945
  • Bad Gandersheim, Allemagne
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