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DURRMEYER Jacques, Achille, Jean, Émile
Né le 15 juillet 1903 à Montpellier (Hérault) ; domicilié à Flers (Orne) ; déporté le 15 juillet 1944 à Neuengamme ; décédé le 31 mars 1945 à Neuengamme.
DURRMEYER Jacques, Achille, Jean, Émile // Naissance : 15-7-1903 à Montpellier (Hérault) ; Domicile : Flers Orne () ; Repression : Déporté le 15-7-1944 à ; 31-3-1945 à Neuengamme (Allemagne) ; Décédé
Fils de Robert Durrmeyer, lieutenant au 122e R.I., et d'Antoinette Pommier, Jacques Durrmeyer suit de brillantes études à l’École centrale de Paris dont il sort avec le diplôme d’ingénieur en 1927. Il se marie le 15 février 1936 avec Julia Rubini. Le couple réside au 2 rue de la Fonderie à Flers depuis que Jacques a été nommé directeur de l’usine à gaz en septembre 1936. Le couple va avoir cinq enfants : Odile (en 1937), Roland (en 1938), François (en 1939), Jean-Loup (en 1941) et Bertrand (en 1944).
Jacques Durrmeyer, qui accepte mal la défaite de la France, est arrêté, une première fois, le 14 juin 1941, pour avoir craché sur un sous-officier allemand se promenant avec une Française. Il est condamné, le 16 juin 1941, à 18 mois de travaux forcés commués en emprisonnement. Son frère Michel Durrmeyer s’engage aussi dans la lutte clandestine et sera fait Compagnon de la Libération après sa mort au combat en janvier 1945 en Alsace.
Libéré, Jacques Durrmeyer s’engage dans la Résistance au sein de l’OCM dès janvier 1943. Chef de groupe, il devient chef de l’arrondissement de Flers en juillet 1943 et prend le pseudo de « Ledoux ». En septembre 1943, il est nommé responsable de la zone de Flers du réseau Plan Tortue et devient l’adjoint d’André Mazeline, le chef de l’OCM dans l’Orne.
Jacques Durrmeyer est arrêté le 22 mai 1944, à son domicile, par la Gestapo, en même temps que son père, le Général Robert Durrmeyer, qui se trouvait chez lui.
D’autres responsables ornais de la Résistance sont également arrêtés, dont Victor
Herlemont
.
Interné à Alençon puis à Compiègne à partir du 1er juillet 1944 (mle 43 244), il est déporté le 15 juillet 1944 au camp de Neuengamme, où il est immatriculé sous le numéro 36 248. Il est transféré, à une date inconnue, au Kommando de Bremen-Farge à la construction du Bunker « Valentin ». Blessé, il est renvoyé à Neuengamme dans un convoi de malades en décembre 1944. Il est affecté peu de temps après dans un Kommando intérieur du camp, mais il décède le 31 mars 1944 à Neuengamme.
Jacques Durrmeyer est inscrit sur le monument aux morts de la ville de Flers qui va rebaptiser une rue à son nom en 1947 et une plaque est déposée dans le hall d’entrée de la mairie. Son nom figure aussi sur les monuments commémoratifs de l’École Centrale des Arts et Manufactures à Paris (3e) et sur la liste des Morts pour la France de l'École Centrale à Châtenay-Malabry (92).
Sources : SHD-Caen : 21P446612 ; memorialgenweb.org
Laurence Papin, Sébastien Beuchet
Mots-clés :
- 15-7-1903
- Montpellier, Hérault
- Flers, Orne
- 22-5-1944
- Flers, Orne
- Alençon, Orne
- Compiègne, Oise (43244)
- Neuengamme (36248)
- Farge (36248)
- Neuengamme (36248)
- 31-3-1945
- Neuengamme, Allemagne




