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FERAY Henri

Né le 18 septembre 1923 au Havre (Seine-Inférieure) ; domicilié au Havre ; déporté à Buchenwald le 14 décembre 1943 ; disparu.

FERAY Henri // Naissance : 18-9-1923 à Le Havre (Seine-Inférieure) ; Domicile : Le Havre Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 14-12-1943 à  ;  ; Décédé

Célibataire, Henri Feray est employé de bureau dans sa ville natale. Le 30 septembre 1943, en gare de Rouen (Seine-Inférieure), il est arrêté en compagnie de Georges Gestin Lien interne, Guy Jean Lien interne et Roger Leprévost Lien interne, pour avoir chanté La Marseillaise et protesté contre les réquisitions de main-d’œuvre forcée. Ce train, réquisitionné par la firme Karl Stöhr, les transportait vers un chantier allemand. Henri Feray est interné dans le quartier allemand de la prison Bonne-Nouvelle à Rouen, puis envoyé au camp de Royallieu à Compiègne dans l’Oise (mle 20 826).

Le 14 décembre 1943, il est déporté à Buchenwald dans un convoi d’un millier d’hommes. À son arrivée deux jours plus tard, il reçoit le matricule 38 642 et est affecté au Block 15. Le 1er avril 1944, il est transféré au Kommando de Dora, puis le 12 avril à celui d’Harzungen alors en pleine construction. Il est ensuite envoyé au Kommando d’Ellrich à une date non précisée. Les conditions de détention et de travail dans ce camp sont particulièrement difficiles. Sous les ordres de SS extrêmement violents, les détenus sont entassés dans d’anciens bâtiments industriels très froids et sans aucune installation sanitaire. Une majorité d’entre eux travaille sur des chantiers extérieurs et doit supporter des déplacements harassants chaque jour, quelles que soient les conditions météorologiques.

Très affaibli, il est transféré, le 3 mars 1945, à la Boelcke Kaserne de Nordhausen dans un convoi de 1 602 détenus jugés « inaptes au travail » par les SS. Le 6 mars, il repart dans un convoi de malades qui parvient à Bergen-Belsen dans les pires conditions. On perd la trace de la plupart des détenus concernés. Henri Feray disparaît au cours de ce transport. Un jugement du 26 juillet 1950 du tribunal civil du Havre fixe son décès en octobre 1944 au camp de Mittelbau-Dora.

Son nom est inscrit sur le monument commémoratif érigé dans les jardins de l’hôtel de ville du Havre port l’inscription suivante : "Le 29 avril 1990, l'urne contenant des cendres de nos héros et de nos martyrs morts en déportation a été transférée dans ce monument".

Sources : Le Livre des 9 000 déportés de France à Mittelbau-Dora, p. 820

Lionel Roux

Mots-clés :

Déporté
  • 18-9-1923
  • Le Havre, Seine-Inférieure
  • Le Havre, Seine-Inférieure
  • 30-9-1943
  • Rouen, Seine-Inférieure
  1. Rouen, Prison Bonne-Nouvelle, Seine-Inférieure
  2. Compiègne, Royallieu, Oise (20826)
14-12-1943, I.161
  1. Buchenwald (38642)
  2. Dora (38642)
  3. Harzungen (38642)
  4. Ellrich (38642)
  5. Nordhausen (38642)
Décédé
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