FLEURY Léon

FLEURY Léon // Naissance : 2-6-1918 à Barentin (Seine-Inférieure) ; Domicile : Les Andelys Eure () ; Repression : Déporté le 17-8-1944 à  ;  ; Rescapé NA NA

Les archives ne livrent que peu de choses sur Léon Fleury. A l’âge adulte, il est employé de bureau, et habite, probablement sur son lieu de travail aux Andelys, au 15 rue Grande, une petite maison d’une rue commerçante de la ville. Il est arrêté le 26 juillet 1944 à Saint-Antoine-la-Forêt en Seine-Inférieure, commune située près de Lillebonne où résident ses parents.

Seule les documents en provenance du camp de Buchenwald informe des raisons de sa déportation : « politique ». Quoi qu’il en soit, probablement dans les jours qui suivent son arrestation, il rejoint le camp de rassemblement de Royallieu à Compiègne (Oise), antichambre des camps de concentration du Reich. Immatriculé sous le numéro 47 803, il figure parmi les 1 255 détenus qui, le 17 août 1944, prennent le dernier convoi partant de l’Oise vers le KL de Buchenwald. Quatre jours plus tard, après un voyage éprouvant – le convoi subissant les mitraillages de l’aviation alliée – Léon Fleury est enregistré sous le matricule 78 744. Le 13 septembre 1944, un nouveau kommando, Neu Stassfurt, situé à 35 km de Magdeburg, s’installe dans une ancienne mine de sel transformée en usine souterraine. Léon Fleury y travaille comme électricien à partir du 23 novembre 1944. L’avance alliée sur le Reich provoque l’évacuation forcée des 500 détenus vers la région des Sudètes. Léon Fleury réussit à survivre à cette effroyable marche de la mort. La date de son retour en France n’est pas connue.

Sources : Arolsen ; Vie et mort au Kommando de Neu-Stassfurt, p. 11

Françoise Passera