HEBERT Georges, Gaston, René

HEBERT Georges, Gaston, René // Naissance : 10-10-1920 à Le Neubourg (Eure) ; Domicile : Clères Seine-Inférieure () ; Repression : Fusillé le 23-9-1943 à Grand-Quevilly (Seine-Inférieure) ; Décédé

Fils d’une mère célibataire, Marie Julia Hébert, qui reconnaît son enfant en 1929, Georges Hébert est à l’époque des faits réfractaire au STO. Il réside au hameau du Mont-Landrin par Clères et exerce la profession de bûcheron-carbonisateur, c’est-à-dire fabriquant de charbon dans ce même village.

Le 14 juin 1943, il est arrêté par la gendarmerie française à son domicile pour vol de charbon. Sur place, lors de la perquisition, et probablement suite à une dénonciation, des armes sont également retrouvées à son domicile. En effet, il semble qu’avec Clovis Burette , son collègue, et son frère Roland Burette, boulanger du village, ils décident tous les trois de cacher chez Georges Hébert des cartouches, trois mousquetons français, un fusil anglais et un fusil allemand hors d’usage, probablement récupérés lors de la Campagne de 1940, espérant les réparer. Si Roland Burette réussit à s’échapper, il n’en est pas de même de ses complices.

Livrés aux autorités allemandes, Georges Hébert et Clovis Burette sont emprisonnés dans les geôles du palais de justice de Rouen jusqu’à leur procès le 17 septembre 1943 par tribunal militaire allemand FK 517 qui les condamne à mort ainsi que Clovis Hébert. Il est fusillé avec son compagnon d’infortune au stand de tir du Madrillet à Grand-Quevilly le 23 septembre 1943.

Son nom figure sur le monument commémoratif du Madrillet et sur le monument aux morts du chef-lieu de canton de Clères.

Sources : SHD-Caen : 21P462017 ; AD27 : 2E8370 ; Hommage aux fusillés et aux massacrés de la Résistance en Seine-Maritime 1940-1944, p. 68 ; fusilles-40-44.maitron.fr, memorialgenweb.org

Delphine Leneveu