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HEBERT Marcel, Henri, Victor

Photo : Arolsen

HEBERT Marcel, Henri, Victor

Né le 3 avril 1894 à Paris (4e) ; domicilié à Alençon (Orne) ; déporté le 30 mars 1944 à Buchenwald ; rescapé.

HEBERT Marcel, Henri, Victor // Naissance : 3-4-1894 à Paris (Seine) ; Domicile : Alençon Orne () ; Repression : Déporté le 21-3-1944 à  ;  ; Rescapé Buchenwald Allemagne

Après des études secondaires, Marcel Hébert obtient en 1913 le diplôme d’ingénieur de l’École des Arts et Métiers de Châlons-sur-Marne. En 1914, il est mobilisé dans l’artillerie antiaérienne et accède au grade de lieutenant le 4 décembre 1917. En janvier 1918, il est affecté comme dans l’aviation comme élève pilote et breveté le 4 mai 1918. Pilote de l’escadrille SPA bi-21 il se spécialise dans le vol à basse altitude. Le 8 août, lors d’une mission, son avion est abattu et il est gravement blessé après un atterrissage forcé. Après sa démobilisation en mai 1919, il entame une carrière dans l’aviation civile au Bourget, à Lyon puis à Orly. Après avoir quitté l’aviation civile, il fonde en 1923 un garage à Houdan puis s’installe en 1939 à Alençon au 4 place de la Pyramide.

Le 26 août 1939, il est mobilisé et affecté comme pilote dans un état-major de l’armée de l’air. En août 1940, de retour à Alençon, il reprend son activité de garagiste. Il rejoint la Résistance le 5 mai 1943 dans le réseau de renseignements Confrérie Notre-Dame-Castille dirigé par le colonel Rémy. Il est nommé chef de l’unité Combat-renseignements à Alençon, en mai 1943 sous le pseudonyme de « Simon Grivel ».

Marcel Hébert est arrêté le 20 janvier 1944 à son domicile par la Gestapo à la suite du démantèlement du réseau qui survient après l’arrestation du radio « Tilden » retourné par les services de renseignement allemands. Emprisonné le jour même à la caserne Bonet à Alençon, il est transféré à la prison de Fresnes le lendemain. Du 10 au 21 mars 1944, il est interné au camp de rassemblement et de transit de Royallieu (mle 28 722) à Compiègne dans l’Oise. Le 21 mars, il est déporté dans le secret absolu depuis la gare de l’Est à Paris dans un convoi de 58 déportés classés Nacht und Nebel (NN). Après avoir transité par le camp de Saarbrücken Neue Bremm, il arrive le 7 avril au KL de Buchenwald et devient le matricule n°28 722. Le 10 janvier 1945, il est affecté au Kommando de Weimar et travaille dans l’usine Gustloff qui fabrique des fusils et des caissons.

Le 3 avril 1945, il est évacué au camp central de Buchenwald où il est libéré huit jours plus tard. Gravement malade et ayant perdu plus de 20 kg, il est rapatrié en France et son passage est enregistré au centre d’accueil des déportés d’Orsay le 23 avril 1945.

Marcel Hébert décède à Paris, le 11 février 1973. Il repose au cimetière de Levallois-Perret.

Sources : Arolsen ; SHD-Caen : 21P624680 ; AERI, La Résistance dans l’Orne, cédérom ; G. Bourdin, Les 500 déportés de l’Orne, p. 53

Yves Duprez

Mots-clés :

Déporté
  • 3-4-1894
  • Paris, Seine
  • Alençon, Orne
  • 20-1-1944
  • Alençon, Orne
  1. Alençon, Caserne Bonnet, Orne
  2. Fresnes, Seine
  3. Compiègne, Royallieu, Oise (28893)
21-3-1944, I.190
  1. Saarbrücken, Neue Bremm
  2. Buchenwald (28722)
  3. Weimar (28722)
  4. Buchenwald (28722)
Rescapé
  • 11-4-1945
  • Buchenwald, Allemagne
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