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HENRIET Raymond, Henri

Photo : AD 61 : 40Fi42

HENRIET Raymond, Henri

Né le 25 juin 1893 à Mortagne-au-Perche (Orne) ; domicilié à Mortagne-au-Perche ; déporté le 16 avril 1943 à Mauthausen ; décédé le 19 juin 1944 à Hartheim.

HENRIET Raymond, Henri // Naissance : 25-6-1893 à Mortagne-au-Perche (Orne) ; Domicile : Mortagne Orne () ; Repression : Déporté le 16-4-1943 à  ; 19-6-1944 à Hartheim (Autriche) ; Décédé

Né de l’union de Clément Henriet, employé, et d’Amélie Frétard, sans profession, Raymond Henriet exerce le métier de droguiste-peintre. Appartenant à la classe 1911, il est mobilisé du 2 août 1914 au 21 juillet 1919. Fait prisonnier en Belgique dès les premiers jours de la Première Guerre mondiale, il est interné à Kassel (Allemagne) jusqu’au 1er janvier 1919. En 1920, il épouse Marie Sauques. Leur unique enfant, Jacques Lien interne, naît l’année suivante. La famille réside au 15 place Notre-Dame à Mortagne-au-Perche.

Le 28 août 1942, Raymond Henriet est interpellé par la Gestapo en compagnie de son fils, à leur domicile. Plusieurs membres de leur groupe de Résistance sont également appréhendés tel André Moreau Lien interne, originaire lui aussi de Mortagne-au-Perche. Depuis octobre 1940, Raymond Henriet fait en effet partie du réseau Hector, hébergeant des agents anglais et servant de boîte aux lettres pour transmettre des renseignements aux Alliés. Détenu durant sept mois à la prison de Fresnes, il est interné à partir du 10 mars 1943 au camp de rassemblement de Royallieu à Compiègne dans l’Oise (mle 11 848).

Le 16 avril 1943, Raymond Henriet est déporté avec son fils Jacques au sein d’un Transport de près de 1 000 hommes constitué par les nazis dans le cadre de l’opération Meerschaum. Décidée à la fin de l’année 1942, cette dernière doit répondre aux besoins croissants en main-d’œuvre du IIIe Reich, engagé dans la « guerre totale », faisant des camps de concentration un réservoir de « travailleurs » au service de l’industrie de guerre allemande. Il est enregistré au KL de Mauthausen (mle 26 473) deux jours plus tard. À partir du 19 juin, comme Jacques Henriet, il est affecté au Kommando Wiener Neustadt où les détenus travaillent à la fabrication d’éléments de fusées V2. Le 13 novembre, ils sont transférés à Schlier, puis à Ebensee le 4 mars 1944. Le 30 mai, Raymond Henriet est renvoyé à Mauthausen. Transféré au centre de mise à mort d’Hartheim à une date inconnue, il y est gazé le 19 juin 1944.

Le nom de Raymond Henriet est gravé sur la plaque commémorative située à l’intérieur de l’église Notre-Dame, ainsi que sur le mur d’une maison de la rue des Déportés, à Mortagne-au-Perche.

Sources : SHD-Caen : 21P480925 ; Amicale de Mauthausen ; AD61 : R1227 ; EC (Mortagne-au-Perche) ; AP ;Choumoff-Climent ; memorialgenweb.org 

Émilie Rimbot

Mots-clés :

Déporté
  • 25-6-1893
  • Mortagne-au-Perche, Orne
  • Mortagne, Orne
  • 28-8-1942
  • Mortagne-au-Perche, Orne
  1. Fresnes, Prison centrale de Fresnes, Seine
  2. Compiègne, Royallieu, Oise (11847 [11848])
16-4-1943, I.93
  1. Mauthausen (26473)
  2. Wiener Neustadt (26473)
  3. Schlier, Redl Zipf (26473)
  4. Ebensee (26473)
  5. Mauthausen (26473)
  6. Hartheim
Décédé
  • 19-6-1944
  • Hartheim, Autriche
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