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BAUDELOT Jacques, Charles, Louis

Photo : ONaCVG

BAUDELOT Jacques, Charles, Louis

Né le 21 mars 1923 à Darnétal (Seine-Inférieure) ; domicilié à Saint-Léger-du-Bourg-Denis (Seine-Inférieure) ; déporté le 12 mai 1944 à Buchenwald ; rescapé.

BAUDELOT Jacques, Charles, Louis // Naissance : 21-3-1923 à Darnétal (Seine-Inférieure) ; Domicile : Saint-Léger-du-Bourg-Denis Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 12-5-1944 à  ;  ; Rescapé Bergen-Belsen Allemagne

Fils d’un cordonnier, Charles Baudelot et de Marguerite Hoto, sans profession, Jacques Baudelot exerce lui aussi le métier d’ouvrier en chaussures. Il est domicilié chez ses parents au 52, Grande-Rue à Saint-Léger-du-Bourg-Denis. Membre du parti communiste de Rouen, il est arrêté le 21 avril 1942 dans son village par la sûreté nationale française. En effet, depuis la déclaration de guerre de 1939 et la signature du Pacte germano-soviétique, le Parti a été interdit en France. Incarcéré à Rouen, il est condamné le 21 mai 1942 par la Section spéciale de Rouen à trois ans de prison et 1 200 francs d’amende pour propagande communiste. Le jeune militant est ensuite transféré successivement dans différentes prisons : le 15 juin 1942 à Poissy (Seine-et-Oise), le 22 septembre 1943 à Melun (Seine-et-Marne) d’où il tente de s’évader, puis le 15 décembre suivant à Châlons-sur-Marne (Marne). Mais à une date inconnue, au cours du printemps 1944, l’administration pénitentiaire le livre aux autorités allemandes, soucieuse d’alimenter en main-d’œuvre la production militaire du Reich.

Le 24 avril 1944, il est transféré au camp de rassemblement de Royallieu à Compiègne dans l’Oise (mle 33 426) en vue de sa déportation. Le 12 mai 1944, Jacques Baudelot est part en convoi ferroviaire pour le KL Buchenwald. À son arrivée, il y est inscrit comme serrurier sous le matricule 51 798. Le 6 juin 1944, il est affecté avec 300 autres camarades à la SS Baubrigade IV à Ellrich-Théâtre, puis en juillet au camp annexe de Günzerode, installé dans une ancienne bergerie. Les conditions de vie et de travail sont très difficiles en raison de la boue et de l’humidité sur le chantier. Les détenus sont chargés de la construction d’une voie ferrée reliant Nordhausen à Kassel. Le 9 mars 1945, Jacques Baudelot revient à Dora.

Il est évacué de ce camp le 4 avril 1945 et arrive le 9 avril à Bergen-Belsen où il est enfermé au « camp des casernes », un véritable mouroir. Cependant, le jeune homme s’en sort. Le 15 avril 1945, il est libéré par les troupes britanniques et rapatrié en France le 30 avril 1945.

Jacques Baudelot est décédé à Notre-Dame-de-Gravenchon (Seine-Maritime) le 8 juillet 2015.

Sources : SHD-Caen : 21P703380 , EC (Darnétal) ; Thiery L. (dir.), Le Livre des 9 000 déportés de France à Mittelbau-Dora, 2020, p. 112 

Lionel Roux

Mots-clés :

Déporté
  • 21-3-1923
  • Darnétal, Seine-Inférieure
  • Saint-Léger-du-Bourg-Denis, Seine-Inférieure
  • 21-4-1942
  • Saint-Léger-du-Bourg-Denis, Seine-Inférieure
  1. Rouen, Seine-Inférieure
  2. Poissy, Seine-et-Oise
  3. Melun, Seine-et-Marne
  4. Châlons-sur-Marne, Marne
  5. Compiègne, Camp de Royallieu, Oise (33426)
12-5-1944, I.211
  1. Buchenwald (51798)
  2. Ellrich (51798)
  3. Günzerode (51798)
  4. Dora (51798)
  5. Bergen-Belsen (51798)
Rescapé
  • 15-4-1945
  • Bergen-Belsen, Allemagne
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