Télécharger le XML
BAUDOUIN Raymond, Louis

Photo : ONaCVG

BAUDOUIN Raymond, Louis

Né le 25 juin 1924 à Alençon (Orne) ; domicilié à Neuilly-le-Bisson (Orne) ; déporté le 18 juin 1944 à Dachau ; rescapé.

BAUDOUIN Raymond, Louis // Naissance : 25-6-1924 à Alençon (Orne) ; Domicile : Neuilly-le-Bisson Orne () ; Repression : Déporté le 18-6-1944 à  ;  ; Rescapé Allach Allemagne

Raymond est le fils d’Eugène Baudouin, télégraphiste et de Denise Barbey, sans emploi. Célibataire, il exerce la profession de mécanicien. Le 6 septembre 1943, il rejoint le maquis « Guy Mocquet » situé au village de Maillerode sur la commune de Saint-Martial-de-Fimel en Corrèze. Placé sous le commandement de Léon Lanot, le camp regroupe une centaine de combattants FTPF dont de nombreux réfractaires au STO. Le 13 septembre 1943, Raymond Baudouin participe au sabotage de la voie Bordeaux-Clermont-Ferrand à Montaignac-Saint-Hippolyte (Corrèze) puis à la destruction de l'usine de produits chimiques de la gare de Corrèze deux jours plus tard. Le 6 octobre 1943, il fait partie d’un détachement d’une trentaine de maquisards qui attaquent un train de 150 jeunes des Chantiers de jeunesse de Tulle, de retour de vendanges et en partance pour Lapleau (Corrèze), escortés par un peloton de groupe mobile de réserve (GMR). L’opération a lieu en gare de Chemineaux à Saint-Pardoux-la-Croisille (Corrèze). Alors qu’ils désarment les gardes, ils sont surpris par une section de GMR en patrouille et prennent la fuite. Raymond Baudouin est blessé et fait prisonnier avec trois autres maquisards au cours de l’accrochage.

Il est incarcéré à la prison de Tulle (Corrèze) jusqu’au 23 janvier 1944 puis à Limoges dans l’attente de son jugement. Le 21 février 1944, il est condamné à 5 ans de prison pour complicité de vol puis transféré à la centrale d’Eysses à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne) où sont rassemblés des centaines de résistants arrêtés en zone sud. Raymond Baudouin rejoint alors le bataillon FFI clandestin qui se forme au sein de la prison. Le 30 mai 1944, il est envoyé au camp de transit de Royallieu (Frontstalag 122) à Compiègne où il arrive trois jours plus tard. Le 18 juin, il est déporté au KL de Dachau (mle 73 056) dans un convoi de 2 143 hommes et transféré au Kommando d’Allach dans lequel les détenus travaillent dans une usine de porcelaine ou à la construction de moteurs d’avions pour la firme BMW.

Raymond Baudouin est libéré au camp d’Allach le 30 avril 1945 au matin par la 42e division d’infanterie américaine. Le 13 mai 1945, son passage est enregistré à l’hôtel Lutetia à Paris réquisitionné pour servir de centre d’accueil des rapatriés. Examiné, son état de santé est jugé « moyen ».

Il meurt à Alençon le 23 octobre 1984 à l’âge de 60 ans.

Sources : SHD-Caen : 21P704081 ; Amicale de Dachau ; EC (Alençon) ; anacr-correze.fr

Sébastien Beuchet

Mots-clés :

Déporté
  • 25-6-1924
  • Alençon, Orne
  • Neuilly-le-Bisson, Orne
  • 6-10-1943
  • Saint-Pardoux-la-Croisille, Corrèze
  1. Tulle, Corrèze
  2. Limoges, Haute-Vienne
  3. Villeneuve-sur-Lot, Centrale d'Eysses, Lot-et-Garonne
  4. Compiègne, Royallieu, Oise
18-6-1944, I.229
  1. Dachau (73056)
  2. Allach (73056)
Rescapé
  • 30-4-1945
  • Allach, Allemagne
logo de la MRSH de l’université Caen Normandie
logo du laboratoire HisTeMé de l’université Caen Normandie
logo de l’université Caen Normandie
logo de la Fondation Mémoire Déportation