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LABREBIS Edgard, Eugène, François

Né le 20 novembre 1868 au Plessis-Grohan (Eure) ; domicilié à Saint-Ouen-d’Attez (Eure) ; déporté le 3 février 1943 à Hinzert ; décédé le 3 février 1943 à Hinzert.

LABREBIS Edgard, Eugène, François // Naissance : 20-11-1868 à Le Plessis-Grohan (Eure) ; Domicile : Saint-Ouen-d'Attez Eure () ; Repression : Déporté le 3-2-1943 à Hinzert (Allemagne) ; Décédé

Le 20 novembre 1868 au hameau des Brulins, sur le territoire de la commune du Plessis-Grohan, naît Edgard Labrebis, fils de François Alfred Labrebis, journalier âgé de 36 ans, et de Pélagie Aimée Chapelain, blanchisseuse de 29 ans. En 1871, François Labrebis décède, laissant Edgard seul avec sa mère. Il vit avec elle jusqu’à son mariage en 1892 avec Anatolie Marie Alphonsine Maurey, avec laquelle il a un fils, Arthur, né en 1899. Après leur divorce en 1911, Edgard fait la connaissance d’Ernestine Gardot avec qui il vit jusqu’aux alentours de 1931.

Ne sachant ni lire, ni écrire, Edgard gagne sa vie comme journalier. En raison de sa petite taille, il a échappé à ses obligations militaires puis à la Première Guerre mondiale. Réformé puis brièvement mobilisé en 1915 au sein d’un régiment territorial, il ne connaît pas les affres de cette guerre, mais la Seconde Guerre mondiale lui est fatale.

À l’âge de 73 ans, Edgard s’est remarié le 31 octobre 1941 à Condé-sur-Iton, avec Hélène Ivert. Ils vivent ensemble à Saint-Ouen-d’Attez, où, un an plus tard, le 31 octobre 1942, il est arrêté par les autorités allemandes pour détention d’armes, ce qui constitue alors, depuis les ordonnances du 10 mai 1940 et du 5 mars 1942, un délit, bien que ces armes n’aient sans doute servi qu’à la chasse. Edgard est conduit à la prison d’Évreux où il reste jusqu’au 11 décembre, date de son transfert à la prison du Cherche-midi. Le 3 février 1943, son sort est scellé : il est déporté pour la prison d’Hinzert, en vertu du décret Nacht und Nebel (Nuit et Brouillard) qui permet aux Allemands de déporter sans jugement ceux qu’ils considèrent comme les ennemis du Reich.

À peine arrivé, il y décède selon ses bourreaux d’une « insuffisance cardiaque »

Sources : SHD-Caen : 21P471169 ; AD27 : 8Mi4979 ; A. Chauvenet, Une expérience de l’esclavage, 1947, p. 93.

Ludivine Ponte

Mots-clés :

Déporté
  • 20-11-1868
  • Le Plessis-Grohan, Eure
  • Saint-Ouen-d'Attez, Eure
  • 31-10-1942
  • Saint-Ouen-d'Attez, Eure
  1. Evreux, Eure
  2. Paris, Prison du Cherche-Midi, Seine
I.301
  1. Hinzert
Décédé
  • 3-2-1943
  • Hinzert, Allemagne
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