LAMOURET Maximilien, Charles

LAMOURET Maximilien, Charles // Naissance : 19-5-1925 à Cambrai (Nord) ; Domicile : Cherbourg Manche () ; Repression : Déporté le 11-8-1942 à  ;  ; Rescapé Wolfenbüttel Allemagne

Au moment de l’invasion allemande, Maximilien Lamouret quitte le domicile familial, 172 route du Cateau à Cambrai, pour se réfugier dans le Cotentin. Il est accueilli par Hélène Gardet au n° 13 de la rue Pasteur à Equeurdreville. Le 7 octobre 1940, alors qu’il traverse la commune voisine de Querqueville pour se rendre avec un camarade à la plage, le jeune homme remarque au sol des fils téléphoniques appartenant à l’armée allemande qu’il décide de sectionner. Suite à une dénonciation, il est arrêté un peu plus tard dans la journée chez son hôtesse par le garde champêtre et le maire de la commune de Querqueville. Remis à la Feldgendarmerie de Cherbourg, il est conduit le jour même à Saint-Lô où il est emprisonné dans l’attente de son jugement.

Le 29 octobre 1940, Maximilien Lamouret est condamné par le tribunal militaire allemand de la Feldkommandantur 722 à dix ans de travaux forcés pour « sabotage de lignes téléphoniques », n’échappant à la peine capitale qu’en raison de son jeune âge. Après son procès, il est transféré à la prison de Caen, puis au fort de Hauteville, près de Dijon.

Le 11 août 1942, Maximilien Lamouret est déporté en Allemagne pour y purger le reste de sa peine. Après une semaine à Freiburg, il est conduit à la prison de Wolfenbüttel, au sud de Braunschweig, où il reste détenu jusqu’à la fin de la guerre. Libéré le 11 avril 1945 par l’armée américaine, il est rapatrié le 3 mai suivant par le centre d’accueil de Longuyon.

Maximilien Lamouret est décédé le 1er juin 1984 à Arras (Pas-de-Calais), à l’âge de 59 ans.

Sources : SHD-Caen : 21P585103 ; fichier M. Boivin ; deces.matchid.io

Arnaud Boulligny