LAURENCE Jean, Julien

LAURENCE Jean, Julien // Naissance : 24-5-1921 à Dénestanville (Seine-Inférieure) ; Domicile : Montceau-les-Mines Saône-et-Loire () ; Repression : Fusillé le 7-3-1942 à Caen (Calvados) ; Décédé

Célibataire, Jean Laurence exerce la profession de tourneur sur métaux et réside au 1 avenue des Puits à Montceau-les-Mines. Militant communiste dès 1938, il devient trésorier des Jeunesses communistes. Condamné en août 1939 à six mois d’internement et 1 000 francs d’amende pour distribution du journal L’Avant-Garde, il est maintenu administrativement en détention mais il réussit à s’évader du camp de Chibron (Var) ou bien, selon les sources, du camp de Carpiag, au nord de Marseille (Bouches-du-Rhône). Recherché pour « activités communistes » et « évasion d’un centre de séjour », résistant et membre de l’Organisation Secrète, Jean Laurence est arrêté le 23 juin 1941 à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) ou, selon les sources, à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) par la gendarmerie française pour avoir distribué des tracts antiallemands.

Interné à la prison de Dijon (Côte-d’Or), il est condamné par la Section spéciale de Dijon le 3 septembre 1941 à sept ans (ou dix, selon les sources) de travaux forcés et 100 francs d’amende. Incarcéré à la prison de Caen (Calvados) pour purger sa peine, il est désigné comme otage en représailles aux attentats commis les 28 décembre 1941 et 10 janvier 1942 à Dijon contre des soldats allemands. Jean Laurence est fusillé le 7 mars 1942 à la caserne du 43e régiment d’artillerie de Caen.

Son nom figure sur la plaque commémorative de la caserne du 43ème régiment d’artillerie.

Sources : SHD Caen : 21P587103 ; Livre mémorial des victimes du nazisme en Normandie p.138 ; fusilles-40-44.maitron.fr

Jean-Pierre Besse