
LE CLAINCHE Joseph, Marie
Né le 16 juillet 1903 à Bieuzy-les-Eaux (Morbihan) ; domicilié à Gennevilliers (Seine) ; fusillé le 14 mai 1942 à Caen (Calvados).
LE CLAINCHE Joseph, Marie // Naissance : 16-7-1903 à Bieuzy-les-Eaux (Morbihan) ; Domicile : Gennevilliers Seine () ; Repression : Fusillé le 14-5-1942 à Caen (Calvados) ; Décédé
Fils de Julien et Mathurine (née Le Pen), Joseph Le Clainche est marié à Marie (née Le Goslèse). Sans enfant, le couple demeure 6 bis rue des Bonnequins à Gennevilliers. Il exerce la profession de fossoyeur et adhère au Parti communiste lors de la montée des luttes antifascistes, en 1935. Dès 1940, il participe à la distribution de tracts.
Le militant entre dans l’Organisation spéciale (OS) au début de l’année 1941 en organisant les premiers groupes de FPT et comme agent de liaison notamment pour le transport de matériel.
Le 18 février 1941, François Carcedo responsable de la propagande de Levallois-Perret et Gennevilliers, est appréhendé. Il détient une importante documentation dont une liste de militants. Les policiers des Brigades spéciales d’intervention (BSI) des commissariats de Puteaux et de Levallois-Perret procèdent donc entre le 17 février et le 1er mars 1941 à plus d’une vingtaine d’arrestations dont celle de Joseph Le Clainche, à son domicile, le 1er mars. La perquisition est infructueuse et après un violent interrogatoire de plusieurs jours, le militant est incarcéré à la prison de la Santé à Paris (14e).
Le 21 octobre 1941, vingt militants comparaissent devant de la Section spéciale de la cour d’appel de Paris. Joseph Le Clainche est condamné à dix ans de travaux forcés en tant qu’intermédiaire et distributeur de tracts de l’organisation clandestine de Gennevilliers et Levallois-Perret.
Incarcéré à Fresnes (Seine), puis à Caen, il est informé le matin du 14 mai 1942, à 7h15 qu’il sera fusillé comme otage à 10 heures en représailles de l’attentat du 2 mai 1942 visant trois soldats de marine allemande à Saint-Aubin-lès-Elboeuf (Seine-Inférieure).
Une rue de de Gennevilliers porte son nom depuis décembre 1944. Son nom est inscrit sur le mur commémoratif de l’ancienne caserne du 43e régiment d’artillerie ainsi que sur la plaque commémorative du centre pénitentiaire de Beaulieu apposée en décembre 2016.
Sources : SHD Caen : 21P474143 ; Quellien J. (dir.), Livre mémorial des victimes du nazisme dans le Calvados, p.144 ; fusilles-40-44.maitron.fr
Daniel Grason
Mots-clés :
- 16-7-1903
- Bieuzy-les-Eaux, Morbihan
- Gennevilliers, Seine
- 1-3-1941
- Gennevilliers, Seine
- Paris, Prison de la Santé, Seine
- Fresnes, Seine
- Caen, Prison centrale, Calvados
- 14-5-1942
- Caen, Calvados




