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LEPIRONNEC Pierre, Marie, Eugène

Né le 25 octobre 1911 à La Vraie-Croix (Morbihan) ; domicilié à Paris (Seine) ; fusillé le 14 mai 1942 à Caen (Calvados).

LEPIRONNEC Pierre, Marie, Eugène // Naissance : 25-10-1911 à La Vraie-Croix (Morbihan) ; Domicile : Paris NA () ; Repression : Fusillé le 14-5-1942 à Caen (Calvados) ; Décédé

Fils de Jean, cultivateur, et d’Anne, née Le Paylec, Pierre Le Pironnec, célibataire et militant communiste, demeure au 6 rue Aumont-Thiéville à Paris (18e). Il travaille comme garçon de magasin à la pharmacie Bailly rue de Rome.

La police constate une recrudescence de la propagande communiste dans le secteur ouest de la capitale. Cinq arrondissements font alors l’objet d’une surveillance particulière : 2e, 8e, 9e, 16e,17e et la ville de Boulogne-Billancourt dont l’enquête est dirigée par le brigadier-chef du commissariat de cette même ville.

Selon un rapport de la police en date du 1er avril 1941, plusieurs centres d’édition, de répartition et de distribution de tracts du Parti communiste sont découverts. Une machine à écrire, de l’encre, deux cents kilos de papier et plusieurs milliers de tracts ronéotypés sont ainsi saisis.Les trois principaux responsables étaient Jacques Woog, Albert Morin et Pierre Le Pironnec. Vingt-deux militants sont arrêtés. Les policiers saisissent au domicile de Pierre Le Pironnec, arrêté le 1er mars 1941, une machine à ronéotyper et des papillons communistes. Incarcéré à la prison de la Santé (14e) le 30 mars 1941, il comparait les 19 et 20 septembre 1941 devant le tribunal spécial, section de Paris du tribunal d’État, et est condamné en tant que « militant actif » à cinq ans de travaux forcés. Albert Morin est condamné à la même peine. Jacques Woog, condamné à la peine capitale, est guillotiné dans la cour de la prison de la Santé le 24 septembre 1941.Pierre Le Pironnec est transféré à Fresnes (Seine) le 24 septembre 1941, puis à la centrale de Caen (Calvados). Désigné comme otage le 11 mai 1942 en représailles de l’attentat de Saint-Aubin-lès-Elbeuf (Seine-Inférieure) ayant eu lieu le 2 mai précédent. Le 14 mai 1942 à 7h15 du matin un officier allemand assisté d’un interprète annonce à Pierre Le Pironnec qu’il sera fusillé à 10 heures à la caserne du 43e régiment d’artillerie de Caen. Il a l’autorisation d’écrire à ses proches parents. Un prêtre catholique l’assista dans ses derniers moments.

Le nom de Pierre Le Pironnec figure sur les plaques du mur commémoratif de l’ancienne caserne, ainsi que sur le monument aux morts de La Vraie-Croix et sur la plaque commémorative des morts des guerres 1914-1918 et 1939-1945 en l’église de la commune.

Sources : SHD-Caen : 21P368754 ; Quellien J. Livre mémorial des victimes du nazisme dans le Calvados, 2004, p.157 ; fusilles-40-44.maitron.fr 

Daniel Grason, Jean Quellien

Mots-clés :

Fusillé
  • 25-10-1911
  • La Vraie-Croix, Morbihan
  • Paris
  • 1-3-1941
  • Paris
  1. Paris, Prison de la Santé, Seine
  2. Fresnes, Seine
  3. Caen, Calvados
Décédé
  • 14-5-1942
  • Caen, Calvados
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