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LECLERC Bernard, Georges

Photo : ONaCVG

LECLERC Bernard, Georges

Né le 28 février 1923 à Servaville (Seine-Inférieure) ; domicilié à Rouen (Seine-Inférieure) ; déporté le 25 juin 1943 à Buchenwald ; rescapé.

LECLERC Bernard, Georges // Naissance : 28-2-1923 à Servaville-Salmonville (Seine-Inférieure) ; Domicile : Rouen Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 25-6-1943 à  ;  ; Rescapé Nordhausen Allemagne

Bernard Leclerc vit au 18 rue Barbey d’Aurevilly à Rouen. Il est célibataire et exerce la profession de chauffeur-mécanicien.

Militaire en congé d’armistice, il a pour projet de franchir clandestinement la frontière pyrénéenne et de rejoindre les Forces Françaises Libres du général de Gaulle en Afrique du Nord. Le 11 mai 1943, il est arrêté par les autorités allemandes à Saint-Girons en Ariège, en compagnie de plusieurs camarades, dont Adrien Maineult Lien interne et Bernard Webert Lien interne. Le 18 mai, après une probable détention à Toulouse, il est transféré au camp de rassemblement de Compiègne-Royallieu dans l’Oise (mle 15 156). Ill. Grenzübertritt, passage illégal de la frontière, est le motif inscrit par l’occupant sur la liste de départ en déportation. Bernard Leclerc et ses camarades sont transférés en Allemagne le 25 juin 1943, dans le cadre de l’opération Meerschaum, au sein d’un transport de 999 hommes. Comme les sept convois massifs suivants au départ de Compiègne jusqu’en janvier 1944, celui-ci est dirigé vers le KL Buchenwald. Bernard Leclerc y est immatriculé 14 304 le 27 juin. Dès la quarantaine achevée le 9 juillet, il est transféré comme 400 Häftlinge de son convoi au Kommando de Karlshagen (mle 4 792) à Peenemünde en mer Baltique. Il est affecté au montage des fusées A4-V2. Suite au bombardement de l’usine par les Alliés dans la nuit du 17 au 18 août 1943, la production est déplacée vers un site souterrain, la colline du Kohnstein, où deux tunnels ont été creusés avant-guerre pour enfouir des stocks d’hydrocarbures. C’est ainsi que le Kommando de Dora, dépendant de Buchenwald, est créé. Bernard Leclerc est donc une seconde fois envoyé dans ce camp mi-octobre 1943. Il est réimmatriculé 28 191, numéro qu’il conserve à Dora où il arrive le 14 octobre. En janvier 1945, il subit un dernier transfert vers le Kommando de la Boelcke Kaserne à Nordhausen.

Bernard Leclerc est libéré par les Américains le 12 avril 1945. Le 21 avril, il est rapatrié via le centre d’accueil d’Orsay à Paris (Seine), dans un état jugé moyen.

Bernard Leclerc décède le 28 septembre 2008 à Petit-Quevilly (Seine-Maritime).

Sources : Arolsen; SHD-Caen : 21P588771, BULA9/5 ; EC (Servaville) ; Thiery L. (dir.), Le livre des 9000 déportés de France à Mittelbau-Dora, p. 1339-1340

Émilie Rimbot

Mots-clés :

Déporté
  • 28-2-1923
  • Servaville-Salmonville, Seine-Inférieure
  • Rouen, Seine-Inférieure
  • 12-5-1943
  • Saint-Girons, Ariège
  1. Toulouse, Haute-Garonne
  2. Compiègne, Royallieu, Oise (15156)
25-6-1943, I.110
  1. Buchenwald (14304)
  2. Karlshagen
  3. Buchenwald (28191)
  4. Dora (28191)
  5. Nordhausen (28191)
Rescapé
  • 11-4-1945
  • Nordhausen, Allemagne
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