LEGOIS Michel, Louis, René

LEGOIS Michel, Louis, René // Naissance : 7-4-1916 à Paris (Seine) ; Domicile : Ouistreham Calvados () ; Repression : Fusillé le 14-8-1943 à Suresnes (Seine) ; Décédé

Marié à Simonne Le Priol en 1938 et père d’une fille, Michèle, née en 1940, Michel Legois est chef monteur, ouvrier aux chantiers navals de Blainville-sur-Orne (Calvados). Il réside avec sa famille Villa "Flèche d'Or" avenue Leverrier à Ouistreham. Selon d’autres sources, Michel Legois est monteur mécanicien à la Maison Sulzer à Paris et domicilié au 54 rue du Docteur Basset à Saint-Ouen (Seine) et était en déplacement à Blainville-sur-Mer.

Résistant, il appartient au FTP du Front national et semble appartenir à un groupe commandé par Joseph Etienne (dit Jean) où il participe à l'incendie des stocks allemands de la Place d'Armes en 1942 et semble être le responsable un groupe FTP des Chantiers navals. Selon les sources, il héberge chez lui des résistants de toutes les régions de passage dans le Calvados. Victime de la rafle lancée par la police française après l’échec d’une tentative de sabotage sur la voie ferrée entre Caen et Mézidon (Calvados), il est pris dans un piège tendu place Courtonne, à Caen (Calvados) le 2 mars 1943 alors qu’il a rendez-vous avec Joseph Etienne. Remis aux Allemands, il est incarcéré à la prison de Caen puis de Fresnes (Seine) le 15 mai 1943 et jugé par le tribunal du Gross Paris le 13 juillet avec une vingtaine d’autres membres du groupe. Condamné à mort pour « activité de franc-tireur, menées terroristes, intelligence avec l'ennemi », Michel Legois est fusillé au Mont-Valérien le 14 août 1943 à 12h30 en compagnie de treize de ses camarades de combat.

Son nom figure sur le monument commémoratif du Mont-Valérien.

Sources : SHD-Caen : 21P590324 ; Quellien J., Livre mémorial des victimes du nazisme dans le Calvados, p.149 ; fusilles-40-44.maitron.fr

Jean Quellien et Delphine Leneveu