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LEGOURD Georges, Marie

Photo : ONaCVG

LEGOURD Georges, Marie

Né le 29 avril 1927 à Saint-James (Manche) ; domicilié à Saint-James ; déporté le 4 juin 1944 à Neuengamme ; rescapé.

LEGOURD Georges, Marie // Naissance : 29-4-1927 à Saint-James (Manche) ; Domicile : Saint-James Manche () ; Repression : Déporté le 4-6-1944 à  ;  ; Rescapé NA NA

Domicilié avec ses parents et son frère aîné, Edouard Lien interne, au 18 rue du Tripot à Saint-James, Georges Legourd est mécanicien automobile au garage Renault de cette commune du Sud Manche. Dès novembre 1943, il n’a que 16 ans lorsqu’il s’engage dans le groupe FTP de Saint-James sous le pseudo de Gourlet. Il diffuse des tracts et des journaux clandestins à Saint-James, stocke au domicile parental du matériel de propagande et de fabrication de fausses cartes d’identité ainsi que des explosifs, il confectionne des bombes et fournit de l’essence aux groupes FTPF d’Ille-et-Vilaine. Dans la soirée du 30 janvier 1944, à la demande de son frère Edouard Lien interne, il vole un véhicule dans le garage dans lequel il travaille. Il le conduit immédiatement à Fougères, les FTPF d’Ille-et-Vilaine ayant besoin d’une voiture pour assurer les liaisons entre les différents groupes.

C’est pour cette raison que Georges Legourd est interpellé à son domicile par la police mobile le 1er février 1944 dans la nuit alors qu’il rentre de mission, un mandat d’amener ayant été émis à son encontre par le juge d’instruction d’Avranches. Son arrestation est suivie de celles de son frère Edouard Legourd Lien interne, de Georges Boivent père et fils (déportés), de Jeanne Boivent (internée) dans les environs de Fougères. Interné à Avranches jusqu’à la fin du mois de mars 1944, à Fougères, Rennes, puis à partir du 9 mai à Angers, Georges Legourd arrive le 27 mai 1944 au camp de Royallieu à Compiègne (mle 38 258).

Le 4 juin 1944, Georges Legourd est déporté avec son frère au camp de Neuengamme (mle 33 534) dans un convoi de plus de 2 000 hommes. Il est transféré en juillet 1944 au commando de Watenstedt-Salzgitter, où les détenus fabriquent des munitions pour les aciéries Stahlwerke Braunschweig. En avril 1945, il est évacué brièvement au camp de Ravensbrück avant de subir une « marche de la mort » de plusieurs jours. C’est dans les environs de Malchow qu’il est libéré le 1er mai 1945. Rapatrié le 20 juin 1945 en France, très affaibli, Georges Legourd décède le 19 novembre 1972 à Dreux (Eure-et-Loir), à l’âge de 45 ans.

Sources : SHD-Caen : Ne 10/4, 21P590350 ; deces.matchid.io

Laurence Papin

Mots-clés :

Déporté
  • 29-4-1927
  • Saint-James, Manche
  • Saint-James, Manche
  • 1-2-1944
  • Saint-James, Manche
  1. Avranches, Manche
  2. Fougères, Ille-et-Vilaine
  3. Rennes, Ille-et-Vilaine
  4. Angers, Maine-et-Loire
  5. Compiègne, Oise (38258)
4-6-1944, I.223
  1. Neuengamme (33534)
  2. Watenstedt (33534)
  3. Ravensbrück
Rescapé
  • 1-5-1945
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