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LEROY André
Né le 28 mai 1911 à Vire (Calvados) ; domicilié à Vire ; déporté le 17 janvier 1944 à Buchenwald ; rescapé.
LEROY André // Naissance : 28-5-1911 à Vire (Calvados) ; Domicile : Vire Calvados () ; Repression : Déporté le 17-1-1944 à ; ; Rescapé Malchow Allemagne
André Leroy est le fils d’Ernest Leroy, faïencier, et d’Angèle Carville. Le 15 avril 1936, il épouse à Laon (Aisne) Fernande Roger. Il exerce la profession d’agent d’assurances dans sa ville natale où la famille est domiciliée 8 rue du Calvados. Durant la campagne de France, il est engagé au 119e RI, caserné à Lisieux (Calvados). Démobilisé, André Leroy reprend ses activités. Parallèlement, il participe à des actions de Résistance avec les membres de Buckmaster. Par ailleurs, il est radio amateur et possède, malgré l’interdiction, du matériel caché chez lui. De plus, il aide son voisin, Paul Lévy, commerçant à Vire, et sa famille à se soustraire à la traque de l’occupant, en les hébergeant plusieurs jours en décembre 1941 et en leur permettant de s’enfuir en zone libre. Mais deux de ses locataires italiennes le dénoncent ; l’une d’elles, sera jugée en 1945 et condamnée. Il fait ainsi l’objet de plusieurs perquisitions et en vient à confier ses armes démontées à des camarades. Mais, le 1er mars 1943, suite à une nouvelle perquisition, la Feldgendarmerie vient l’interpeller à son domicile. Selon un rapport des renseignements généraux de Caen daté de 1952, il « est arrêté comme otage, connu pour ses sentiments gaullistes et antiallemands ». Le 3, il est incarcéré à Caen (Calvados) puis, transféré à Compiègne dans l’Oise le 5, (mle 11 394), André Leroy est déporté à Buchenwald où il arrive le 19 janvier 1944 (mle 40 446). Le 11 février, il est affecté au Kommando de Dora. Il connaît alors « l’enfer de Dora » à l’heure de la construction de l’usine souterraine. L’Arbeitsstatistik le place comme Elektriker sur les chaînes d’assemblage des fusées A4-V2. Il est assigné au Block 102 et astreint au travail dans le Kommando Bünnemann. Admis deux fois au Revier, il survit jusqu’à l’évacuation, le 5 avril 1945, avec les « spécialistes » de la Mittelwerk. Il arrive le 14 à Ravensbrück (mle 13518). Ce n’est que le 4 mai 1945 que l’armée soviétique le libère à Malcho avant d’être rapatrié le 28 par Arras (Pas-de-Calais). Revenu dans sa région, il devient commerçant à Vire où il est décédé le 27 décembre 1967.
Sources : SHD-Caen : 21P562476 ; Le Livre des 9 000 déportés de France à Mittelbau-Dora, p. 1389
Joëlle Helleboid-Allouchery
Mots-clés :
- 28-5-1911
- Vire , Calvados
- Vire, Calvados
- 1-3-1943
- Vire, Calvados
- Vire, Calvados
- Caen, Calvados
- Compiègne, Royallieu, Oise
- Buchenwald (40446)
- Dora (40446)
- Ravensbrück (13518)
- Malchow, Allemagne




