
LEROY Claude, Auguste, jean
Né le 15 octobre 1922 à Quiberville-sur-mer (Seine-Inférieure) ; domicilié à Quiberville-sur-Mer (Seine-Inférieure) ; déporté le 27 avril 1944 à Auschwitz ; décédé le 22 mai 1945 à Cham.
LEROY Claude, Auguste, jean // Naissance : 15-10-1922 à Quiberville (Seine-Inférieure) ; Domicile : Quiberville-sur-Mer Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 27-4-1944 à ; 22-5-1945 à Cham (Allemagne) ; Décédé
Célibataire, Claude Leroy demeure chez ses parents, Eugène et Emma Leroy, à Quiberville. Il est mécanicien à la firme Desplats et Lefebvre à Hautot-sur-Mer (Seine-Inférieure). En 1936, il entreprend un apprentissage de mécanicien à l’école de la marine à Toulon et continue sa formation à Brest et à Lorient. Mobilisé, il est fait prisonnier en juin 1940. De retour en France en 1941, il part à Oran et est affecté sur le cuirassé « Dunkerque ». Blessé, il rentre chez lui en octobre 1942 et rallie la résistance locale.
À la demande de « Clément » (Philippe Liewer) qui lui a été présenté par un camarade
de Toulon, il organise en mai 1943 un groupe de combat dans le secteur de Quiberville,
intégré au réseau Buckmaster Salesman de Rouen, sous le commandement direct de « Clément »,
secondé par « Serge » (Claude Malraux
). Chef de secteur de Dieppe, il désigne comme chefs de groupe à Quiberville, d’une
part son frère Julien
, et d’autre part son beau-frère Georges Fiquet
. Il recrute aussi son jeune frère Michel
et des amis. Les missions du groupe sont la lutte armée avec les armes distribuées
par « Clément », stockées à Rouen et acheminées à Dieppe par le train, et le renseignement
côtier au profit du SOE, axé sur les rampes de lancement de V1.
Le 1er mars 1944, un coup de filet de la Gestapo permet de l’arrêter à Quiberville avec ses frères, chez son beau-frère, en présence de l’inspecteur Alie, ainsi que tous ses hommes, sauf André Hotot. Il avoue son appartenance au réseau. À l’origine de cette première vague d’arrestations, on subodore des imprudences. Vichy, représenté par de Brinon, répercute l’information « d’intelligence avec l’ennemi ». Le soir même, il est emmené à Rouen et interrogé au SD. Il est incarcéré au Palais de justice de Rouen, puis transféré au camp de Royallieu à Compiègne (mle 31 678), probablement le 13 avril 1944.
Le 27 avril, il est déporté à Auschwitz (mle 185 934) par le « convoi des Tatoués ». Le 12 mai, il est transféré à Buchenwald (mle 52 613) et le 25 mai à Flossenbürg (mle 9 930). Après l’évacuation du camp, il est libéré le 23 avril 1945 par les Américains dans la région de Cham, où il décède le 22 mai 1945 d’une gastro-entérite à l’hôpital, avant son rapatriement. Son corps est rapatrié en 1949.
Son nom est mentionné sur le monument aux morts de Quiberville.
Sources : Arolsen ; SHD-Caen : 21P476617 ; AD76 : 51W418, 51W425, 41W181, 54W5363/10123, 3868W64 ; Garin, B., Une famille normande dans la tourmente nazie, p. 183, 259, 328 ; asso-Flossenburg.com
Chantal Cormont
Mots-clés :
- 15-10-1922
- Quiberville, Seine-Inférieure
- Quiberville-sur-Mer, Seine-Inférieure
- 1-3-1944
- Quiberville-sur-Mer, Seine-Inférieure
- Rouen, Seine-Inférieure
- Compiègne, Royallieu, Oise (31678)
- Auschwitz (185934)
- Buchenwald (52613)
- Flossenbürg (9930)
- 22-5-1945
- Cham, Allemagne




