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BERANGER Jacques, Émile, Alexandre

Photo : ONaCVG

BERANGER Jacques, Émile, Alexandre

Né le 26 novembre 1921 à Saint-Cloud (Seine-et-Oise) ; domicilié à Bois-Guillaume (Seine-Inférieure) ; déporté le 28 juin 1944 à Dachau ; rescapé.

BERANGER Jacques, Émile, Alexandre // Naissance : 26-11-1921 à Saint-Cloud (Seine-et-Oise) ; Domicile : Bois-Guillaume Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 28-6-1944 à  ;  ; Rescapé Allach Allemagne

Jacques Béranger est le fils de Joseph Béranger, employé de chemin de fer, et de Marguerite Goupil. Arrivés dans la région à la fin des années 1930 la famille s’installe 30 rue Herzog à Bois-Guillaume, une petite ville de la banlieue rouennaise, avec son frère Raymond et sa sœur Mireille. Depuis août 1942, Jacques Béranger travaille comme monteur électricien dans l’entreprise d’électricité générale de Marcel Guillotte située 68 rue de Lessart à Rouen (Seine-Inférieure).

Les archives ne disent rien des raisons pour lesquelles il décide de gagner l’Espagne. Cherche-t-il à échapper au STO ? Veut-il s’engager dans la France libre ? Quoiqu’il en soit, avec un camarade (non identifié), il quitte son emploi le 1er mai 1944 mais, deux semaines plus tard, le 13 mai 1944 il est arrêté à Hendaye (Basses-Pyrénées) par la police allemande, lors d’un contrôle d’identité, alors qu’il s’apprêtait à franchir la frontière espagnole.

Il est interné au fort du Hâ à Bordeaux, du 14 mai au 28 juin 1944. Puis il est déporté par la gare Saint-Jean à Bordeaux, le 28 juin 1944 à Dachau. Arrivé le 7 juillet, il devient le matricule 78 136. Affecté ensuite dans le Kommando de Kaufbeuren, à la fabrique d’arbre d’hélices puis à celui de Allach, où les détenus travaillent à la fabrique de moteurs d’avions pour l’entreprise BMW. Malgré d’effroyables conditions d’existence, Jacques Béranger rentre dans un état de santé relativement bon. Libéré le 30 avril 1945 par l’armée américaine, le déporté est rapatrié le 30 mai 1945 par le centre d’accueil de Mulhouse.

Il retrouve la maison familiale et son travail, chez son ancien employeur, dès le 15 juin 1944. N’ayant pas renseigné d’activité résistante, il ne peut être homologué RIF en 1952. Il est reconnu déporté politique et finalement déporté résistant en 1965.

Il est décédé le 28 janvier 2010 à Angers (Maine-et-Loire).

Sources : Arolsen , SHD-Vincennes : 16P48720 , AD76 : 56W3 (recensement) , EC (Saint-Cloud) ; décès.matchid.io

Chantal Cormont

Mots-clés :

Déporté
  • 26-11-1921
  • Saint-Cloud, Seine-et-Oise
  • Bois-Guillaume, Seine-Inférieure
  • 13-5-1944
  • Hendaye, Basses-Pyrénées
  1. Bordeaux, Fort du Hâ, Gironde
28-6-1944, I.233
  1. Dachau (78136)
  2. Kaufbeuren (78136)
  3. Allach (78136)
Rescapé
  • 30-4-1945
  • Allach, Allemagne
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