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BERAULT Auguste, Clément

Photo : SHD-Caen

BERAULT Auguste, Clément

Né le 11 février 1888 à Paris (18e) ; domicilié à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Inférieure) ; déporté le 24 janvier 1943 à Sachsenhausen ; décédé le 10 avril 1945 à Speer.

BERAULT Auguste, Clément // Naissance : 11-2-1888 à Paris (Seine) ; Domicile : Sotteville-lès-Rouen Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 24-1-1943 à  ; 10-4-1945 à Speer (Allemagne) ; Décédé

Auguste Bérault s’est marié avec Louise Lucas et est père de trois enfants, désormais adultes au moment des faits : René né en 1908, Marie-Louise née en 1910 et Andrée née en 1912. Il vit à Sotteville-lès-Rouen, dans la banlieue rouennaise au n°69, rue du docteur Apvril depuis son entrée aux ateliers Quatre-Mares de la SNCF en avril 1920. Auguste Bérault y exerce la profession de tourneur.

Dès le début de l’Occupation, le cheminot s’engage au sein de l’organisation de résistance de la SNCF, il est chargé des sabotages de voies ferrées et de transports allemands et de la protection des camarades de son groupe. Membre actif du syndicat désormais clandestin depuis l’interdiction du Parti communiste en 1939, il organise des collectes pour les familles victimes de la répression.

Soupçonné par les autorités d’appartenir au Parti communiste, il est arrêté par la police française à son domicile le 26 octobre 1941, de façon préventive alors qu’aucun acte répréhensible ne peut lui être reproché. Livré aux autorités allemandes, il est conduit au camp allemand de Compiègne à une date indéterminée. Le 24 janvier 1943, Auguste Bérault est déporté au KL Sachsenhausen (mle 59 071), dans le cadre des convois massifs de déportés de l’opération Meerschaum, destinée à fournir les usines d’armement du Reich en main d’œuvre. le 24 janvier 1943. Les archives n’apportent pas non plus d’information sur la date à laquelle il est envoyé dans les Kommandos Speer de récupération de métaux. Il décède le 10 avril 1945 à Speer lors d’un bombardement américain, quelques semaines avant la libération du camp central.

Sa mémoire est honorée sur la plaque commémorative de la gare SNCF de Rouen Rive-Droite et sur le mémorial du Parti Communiste Français, 33 place du Général de Gaulle à Rouen.

Sources : SHD-Caen dossier individuel ; Fontaine T. (dir.), Le livre mémorial des Cheminots victimes de la Répression, p. 149

Catherine Voranger

Mots-clés :

Déporté
  • 11-2-1888
  • Paris, Seine
  • Sotteville-lès-Rouen, Seine-Inférieure
  • 26-10-1941
  • Sotteville-lès-Rouen, Seine-Inférieure
  1. Rouen, Seine-Inférieure
  2. Compiègne, Royallieu, Oise
24-1-1943, I.074
  1. Sachsenhausen (59071)
  2. Speer (59071)
Décédé
  • 10-4-1945
  • Speer, Allemagne
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