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LEVILLAIN Lucien, Georges

Photo : ONaCVG

LEVILLAIN Lucien, Georges

Né le 2 juillet 1923 à Trouville-sur-Mer (Calvados) ; domicilié à Trouville-sur-Mer ; déporté le 27 janvier 1944 à Buchenwald ; rescapé.

LEVILLAIN Lucien, Georges // Naissance : 2-7-1923 à Trouville-sur-Mer (Calvados) ; Domicile : Trouville-sur-Mer Calvados () ; Repression : Déporté le 27-1-1944 à  ;  ; Rescapé Schwerin Allemagne

Ouvrier tourneur sur métaux de formation, Lucien Levillain entre dans la Résistance, au printemps 1942, par le biais de son ami d’enfance Lucien Lemariey Lien interne qui l’intègre dans un groupe FPJ, implanté à Trouville-Deauville. C’est Monique, alias de Micheline Jallabert Lien interne, qui fournit le matériel de propagande. Distribution de tracts et intimidation des « collabos » demeurent l’activité principale de Lucien Levillain, jusqu’à l’arrestation de Monique, le 5 juin 1943. C’est son compagnon d’atelier, Henri Dobert Lien interne, qui le fait renouer avec la Résistance, en le présentant à Paul Besson Lien interne, directeur de l’usine à gaz de Trouville, responsable du réseau SOE Jean-Marie/Donkeyman. Lucien Levillain reprend ses activités clandestines, auxquelles s’ajoute le sabotage de véhicules allemands en réparation dans le garage de Deauville qui l’emploie. L’attentat manqué contre le chef cantonal du RNP, Louis Laplanche, le 4 septembre 1943, entraîne un vaste coup de filet de la Gestapo qui désorganise l’ensemble d’un réseau déjà infiltré depuis plusieurs mois par l’Abwehr. Le jeune résistant est arrêté le 10 septembre 1943, sur son lieu de travail, conduit au commissariat de Trouville, interrogé, puis livré à la police allemande, avec une dizaine de ses camarades du réseau. Conduit à la Maison d’arrêt de Caen, il y demeure le temps des interrogatoires effectués au siège de la Gestapo, rue des Jacobins. Quelques semaines durant, il partage sa cellule avec le docteur Paul Hautechaud Lien interne, le fondateur du réseau Jean-Marie dans le Calvados. Le 24 janvier 1944, il est transféré au camp de Compiègne-Royallieu (mle 25 846), puis déporté, le 27 janvier, à destination de Buchenwald (mle 44 861). Transféré au Kommando de Schönebeck-sur-Elbe, le 18 février 1945, Lucien Levillain parvient à rester en vie jusqu’à l’évacuation du camp par les SS, puis à surmonter une « marche de la mort » de 24 jours sur les routes du nord de l’Allemagne. Réussissant à s’évader de la colonne à Schwerin, le 4 mai, il rentre en France par Valenciennes (Nord). Après deux jours passés au centre d’accueil Lutetia à Paris, il retrouve sa famille le 25 mai. Lucien Levillain décède le 30 mai 2017 à Trouville-sur-Mer.

Sources : Archives Arolsen ; SHD-Caen : 21P 369982 ; AD 14 : 146 J ; L.Levillain, De Trouville-sur-Mer à Buchenwald. Itinéraire d’un déporté résistant.

Gérard Fournier

Mots-clés :

Déporté
  • 2-7-1923
  • Trouville-sur-Mer, Calvados
  • Trouville-sur-Mer, Calvados
  • 10-9-1943
  • Deauville, Calvados
  1. Trouville, Calvados
  2. Caen, Maison d'Arrêt, Calvados
  3. Compiègne, Royallieu, Oise (25846)
27-1-1944, I.173
  1. Buchenwald (44861)
  2. Schönebeck (44861)
Rescapé
  • 4-5-1945
  • Schwerin, Allemagne
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