LIOUST Léon, Albert

LIOUST Léon, Albert // Naissance : 1-12-1914 à Graville-Sainte-Honorine (Seine-Inférieure) ; Domicile : Le Havre Seine-Inférieure () ; Repression : Fusillé le 14-10-1941 à Grand-Quevilly (Seine-Inférieure) ; Décédé

Célibataire, soudeur-électricien et dirigeant syndical aux Ateliers de la Compagnie Générale Transatlantique, Léon Lioust réside au 16 rue des Glycines, chez son père. Il entre dans la Résistance au mois d’avril 1941 et devient membre du groupe « Avisse » puis des FTP.

Il est arrêté, le 26 septembre 1941 par la police allemande sur son lieu de travail à l’heure de midi, probablement suite au sabotage par le groupe du câble souterrain reliant l’état-major allemand du Havre au GQG le 17 avril 1941, ou bien, selon les sources, parce qu’il appartient au PCF clandestin et qu’il détient et distribue des tracts découverts lors d’une perquisition. Le résistant est interné à la prison du Havre puis au Palais de justice de Rouen à partir du 29 septembre 1941. Le tribunal militaire allemand de Rouen FK 517 le condamne à mort le 7 octobre 1941 pour « intelligence avec l’ennemi et agitation communiste ». Léon Lioust est fusillé au stand de tir du Madrillet à Grand-Quevilly, le 14 octobre 1941. En 1942, un groupe FTP du Havre prit le nom de groupe Léon Lioust et met à son actif plusieurs attentats et sabotages.

Son nom figure sur les monuments commémoratifs de l’ancien stand de tir du Madrillet, sur celui de la résistance et de la déportation du Havre ainsi que sur celui du Parti communiste français de Rouen. Une rue du Havre porte également son nom. Enfin, après-guerre, la section de l’Union des Vaillants et Vaillantes du quartier d’Aplemont au Havre est baptisée "Groupe Léon Lioust" en son honneur.

Sources : SHD-Caen : 21P 481231 ; fusilles-40-44.maitron.fr ; memorialgenweb.org

Jean-Paul Nicolas