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BERNANOSE Henri

Né le 19 octobre 1896 à Reims (Marne) ; domicilié à Rouen (Seine-Inférieure) ; déporté le 27 janvier 1944 à Buchenwald ; décédé le 27 juillet 1944 à Dora.

BERNANOSE Henri // Naissance : 19-10-1896 à Reims (Marne) ; Domicile : Rouen Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 27-1-1944 à  ; 27-7-1944 à Dora (Allemagne) ; Décédé

Marié, sans enfant, Henri Bernanose exerce la profession de représentant à Rouen (Seine Inférieure) où il réside au 24 rue Pouchet. Pendant 11 mois, il est chef des Équipes Nationales de cette ville, un mouvement de jeunesse, émanation de Vichy. À la suite d’une enquête du service des Renseignements, d’ailleurs infirmée, il est invité à quitter cet emploi par le secrétariat général à la Jeunesse. D’après la rumeur, une perquisition a permis de découvrir des armes et des munitions, ainsi que des rouleaux de galons d’officiers chez lui. Le 14 novembre 1943, Henri Bernanose est arrêté par la Gestapo ainsi que sa femme Marie-Louise Rollin Lien interne , pour hébergement d’Anglais, détention de faux papiers et renseignements voire propagande gaulliste. En effet, il a rejoint la Résistance et il est devenu chef du groupe Corps Francs Vengeance de Villemomble au nord-est de Paris, près de Rosny-sous-Bois. Ses deux fils, Pierre Lien interne et Jean Bernanose Lien interne sont aussi membres du réseau Turma-Vengeance ou de l’Armée volontaire. Ils seront déportés comme leurs parents.

D’abord interné au palais de justice de Rouen, il est ensuite transféré au camp de rassemblement de Royallieu à Compiègne dans l’Oise où il reçoit le numéro 25 241. Henri Bernanose est déporté au petit matin du 27 janvier 1944 dans le septième transport parti de France vers le KL de Buchenwald, comme son fils Pierre, avec plus de 1 500 prisonniers. Le 29 janvier, il y arrive sous les coups et les hurlements des SS. Il devient le matricule 44 154 au « petit camp » où il perd tout ce qui le rattache à une vie humaine. Le 13 mars avec quelque 796 autres détenus, il est affecté au Kommando de Dora où sont assemblées les fusées A4-V2. Mais très vite, le 21 mai, il doit entrer au Revier où il reste 68 jours. Ses fiches de températures nous montent un homme très affaibli, avec une otite puis une néphrite qui lui sera fatale. Henri Bernanose meurt au Revier de Dora suite aux mauvais traitements reçus dans ce camp.

Sources : Thiery L. (dir.), Le Livre des 9 000 déportés de France à Mittelbau-Dora, p. 160.

Joëlle Helleboid-Allouchery

Mots-clés :

Déporté
  • 19-10-1896
  • Reims, Marne
  • Rouen, Seine-Inférieure
  • 14-11-1943
  • Rouen, Seine-Inférieure
  1. Rouen, Palais de justice, Seine-Inférieure
  2. Compiègne, Royallieu, Oise (25241)
27-1-1944, I.173
  1. Buchenwald (44154)
  2. Dora (44154)
Décédé
  • 27-7-1944
  • Dora, Allemagne
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