
LUCAS Marcel, Lucien
Né le 8 juin 1899 à Elbeuf (Seine-Inférieure) ; domicilié à Elbeuf ; fusillé le 7 août 1942 à Grand-Quevilly (Seine-Inférieure).
LUCAS Marcel, Lucien // Naissance : 8-6-1899 à Elbeuf (Seine-Inférieure) ; Domicile : Elbeuf Seine-Inférieure () ; Repression : Fusillé le 7-8-1942 à Grand-Quevilly (Seine-Inférieure) ; Décédé
Fils de Georges et de Joséphine, Marcel Lucas épouse Juliette Crétot et ils résident tous les deux au 21 rue Bertaud à Elbeuf. Démobilisé le 25 juin 1940 après la défaite lors de la Campagne de France, Marcel Lucas exerce la profession d’électricien aux ateliers municipaux d’Elbeuf et est un résistant. Militant syndicaliste de la CGT avant-guerre, mais depuis la guerre, les adhérents de la CGT ont dû renoncer à leurs opinions communistes car le Parti a été interdit par le gouvernement Daladier depuis la signature du pacte germano-soviétique et la déclaration de guerre à l’Allemagne.
Marcel Lucas est arrêté sur son lieu de travail, le 28 juillet 1942 par la Feldgendarmerie pour détention illégale d’armes et propagande communiste. En effet, suite à une dénonciation, vers 18h30, les casiers des ateliers municipaux du 28 de la rue Pierre Curie sont perquisitionnés et des armes y sont découvertes. Les investigations se poursuivent et d’autres armes sont découvertes au domicile des époux Lucas. Les témoins de la scène de perquisition racontent : « Dans un placard, fermé à clé, dont seul Marcel Lucas avait la clé, les Allemands découvrent ainsi plusieurs armes (révolvers, mitrailleuse, etc.)… Ils se ensuite rendent à son domicile et découvrent encore un révolver dans un tiroir de table de nuit. À la suite de ces perquisitions, « les Allemands ont emmené Marcel Lucas en voiture automobile et nous ne l'avons plus revu ».
Incarcéré à la prison de Bonne-Nouvelle à Rouen (Seine-Inférieure), le résistant est condamné à mort le 4 août 1942 par le tribunal militaire allemand de Rouen FK 517 pour détention d'armes et propagande communiste. Marcel Lucas est fusillé le 7 août 1942 à au stand de tir de Grand-Quevilly à 6h30. À la Libération, le dénonciateur, un membre de sa famille, est condamné aux travaux forcés à perpétuité.
Le nom de Marcel Lucas figure sur le monument aux morts d’Elbeuf, sur le monument commémoratif du stand de tir de Grand-Quevilly ainsi que sur le monument commémoratif 1939-1945 du Parti Communiste Français de Rouen.
Sources: SHD-Caen : 21P372100 ; fusilles-40-44.maitron.fr ; memorialgenweb.org ; archivesdepartementales76.net
Delphine Leneveu
Mots-clés :
- 8-6-1899
- Elbeuf, Seine-Inférieure
- Elbeuf, Seine-Inférieure
- 28-7-1942
- Elbeuf, Seine-Inférieure
- Rouen, Prison Bonne-Nouvelle, Seine-Inférieure
- 7-8-1942
- Grand-Quevilly, Seine-Inférieure




