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BENOIST Albertine, Aurélie

Née le 9 janvier 1903 à Vandrimare (Eure) ; domiciliée à Rouen (Seine-Inférieure) ; déportée le 31 janvier 1944 à Ravensbrück ; disparue.

BENOIST Albertine, Aurélie // Naissance : 9-1-1903 à Vandrimare (Eure) ; Domicile : Rouen Seine-Inférieure () ; Repression : Déportée le 31-1-1944 à  ;  ; Décédée

Albertine Marie est la fille naturelle d’une tisserande, Amélie Benoist, née le 30 décembre 1874 à Gamaches (Eure), et domiciliée au hameau du Fayel à Vandrimare, une petite commune de la vallée de l’Andelle, tout près du département de Seine-Inférieure. Elle épouse le 12 décembre 1925 Gilbert Marie et, durant l’Occupation, en 1943, le couple est domicilié 228 rue Martainville à Rouen.

Elle est arrêtée une première fois, le 28 août 1941, par la Feldgendarmerie de Rouen et condamnée le lendemain par le tribunal FK 517 à un mois de prison pour manifestation germanophobe. Peut-être suite à son arrestation, Albertine Marie signe le 8 octobre 1941, un contrat de travail volontaire pour une durée de six mois en Allemagne, aux usines Siemens à Siemenstadt, près de Berlin. Sans doute revenue, elle se trouve à nouveau compromise dans l’affaire dite « des femmes du bal de Rouen ». Celle-ci implique des prostituées fréquentant des soldats allemands dans un bar où auraient lieu des réunions clandestines. Le 28 août 1943, la Feldgendarmerie intervient et interpellent les femmes présentes et les écrouent, officiellement pour des raisons sanitaires, certaines étant atteintes de maladies vénériennes et considérées, aux yeux de l’occupant comme « agent contamineur ». Les autorités allemandes leur proposent de signer un contrat de travail mais beaucoup s’y refusent. Albertine Marie figure parmi elles. Incarcérée à Rouen à partir du 28 août, Albertine Marie est envoyée le 23 octobre au camp de rassemblement de Compiègne-Royallieu (mle 19 535) et déportée le 31 janvier 1944 au camp de concentration de Ravensbrück où elle arrive le 3 février (mle 27 213). Elle est dirigée le 7 juillet vers un Kommando du camp de Neuengamme, Watenstedt (mle 5 113) dont la main-d’œuvre forcée travaille aux aciéries de Brunswick, à la fabrication d’obus et bombes. Quelques 800 femmes y sont conduites en juillet 1944.

Les archives ne livrent rien sur la suite de son parcours concentrationnaire et des circonstances de son décès.

Sources : SHD-Caen : 27P5758 

Bernard Bodinier

Mots-clés :

Déportée
  • 9-1-1903
  • Vandrimare, Eure
  • Rouen, Seine-Inférieure
  • 28-8-1943
  • Rouen, Seine-Inférieure
  1. Rouen, Seine-Inférieure
  2. Compiègne, Oise (19535)
31-1-1944, I.175
  1. Ravensbrück (27213)
  2. Watenstedt (5113)
Décédée
  • Allemagne
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