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MAURICE Jean

Né le 8 septembre 1898 à Plouézoc’h (Finistère) ; domicilié à Rouen (Seine-Inférieure) ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz ; décédé le 22 février 1943 à Auschwitz.

MAURICE Jean // Naissance : 8-9-1898 à Plouézoch (Finistère) ; Domicile : Rouen Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 6-7-1942 à  ; 22-2-1943 à Auschwitz (Pologne) ; Décédé

Fils d’une couturière et d’un matelot des douanes à Dourduff-en-Mer près de Morlaix dans le Finistère, Jean Maurice épouse Marie Rolland dans son village natal. Après avoir été marin puis, comme son père, matelot des douanes, Jean Maurice a désormais deux enfants, Jean et Lydie, et le couple tient un café situé à Rouen au n°15 bis place Carnot.

Militant actif du Parti communiste depuis 1924, il est aussi membre du syndicat des douanes. Son action syndicale lui vaut d’ailleurs, en 1931 une mise à pied. En 1939, après la signature du Pacte germano-soviétique et la déclaration de guerre à l’Allemagne, le gouvernement de la IIIe République d’Edouard Daladier interdit le Parti, la CGT et toutes les organisations qui lui sont affiliées. Mais Jean Maurice n’a pas renoncé à ses convictions.

Mis en disponibilité suite à une affection pulmonaire, il devient secrétaire du syndicat clandestin de CGT de la marine fluviale avant de rentrer dans la Résistance au sein du Front National. Son domicile et le café, qui servent de lieu de rendez-vous, sont perquisitionnés, sans résultat, en mai 1941. Mais il est désormais fiché à la Préfecture.

Jean Maurice est arrêté le 21 octobre 1941 par la Gestapo, dans la rafle des militants communistes de Seine-Inférieure en représailles du sabotage de la voie ferrée Rouen-Le Havre. Transféré au camp allemand de Compiègne (mle 1 911), il est sélectionné le 6 juillet 1942 pour être déporté au camp de concentration d’Auschwitz (mle 46 251), dans le convoi d’otages composé d’un millier de militants communistes et de syndicalistes de la CGT et d’une cinquantaine de juifs. Il décède à Auschwitz le 22 février 1943, d’après les registres du camp.

Son nom figure sur le monument aux morts de Plouézoc’h et sur le monument commémoratif du Parti communiste français, situé au n°33 place du Général de Gaulle à Rouen.

Sources : SHD-Caen : 21P514507 ; deportes-politiques-auschwitz.fr, memoirevive.fr

Catherine Voranger

Mots-clés :

Déporté
  • 8-9-1898
  • Plouézoch, Finistère
  • Rouen, Seine-Inférieure
  • 21-10-1941
  • Rouen, Seine-Inférieure
  1. Rouen, Seine-Inférieure
  2. Compiègne, Royallieu, Oise (1911)
6-7-1942, I.042
  1. Auschwitz (46251)
  2. Auschwitz, II-Birkenau (46251)
Décédé
  • 22-2-1943
  • Auschwitz, Pologne
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