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MEYER Eugène, Abraham

Photo : ONaCVG

MEYER Eugène, Abraham

Né le 9 juillet 1879 à Nîmes (Gard) ; domicilié à Caudebec-lès-Elbeuf (Seine-Inférieure) ; déporté le 11 octobre 1943 à Aurigny ; rescapé.

MEYER Eugène, Abraham // Naissance : 9-7-1879 à Nîmes (Gard) ; Domicile : Caudebec-lès-Elbeuf Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 11-10-1943 à  ;  ; Rescapé Estrée Allemagne

Né à Nîmes, Eugène Meyer habite à Nice, Marseille puis Paris en 1914 où il réside boulevard Raspail. Il participe à la Première Guerre mondiale au cours de laquelle il est fait prisonnier à Malancourt dans la Meuse, le 20 mars 1916. Il est hospitalisé en Suisse pendant l’été 1918 puis rapatrié le 7 décembre. En 1922, il s’installe en Seine-Inférieure. Le 11 octobre 1934, il se marie à Avignon (Vaucluse) avec Rosalie Louise Corbin.

Pendant l’Occupation, il réside au 16 rue de la République à Caudebec-lès-Elbeuf. Les 15 et 16 janvier 1943, les services de la préfecture de la Région de Rouen ordonnent la rafle des Juifs de Seine-Inférieure, prétextant un attentat contre des soldats allemands. Eugène Meyer est arrêté à son domicile. Interné à Rouen, il est envoyé au camp de rassemblement des populations juives, à Drancy, dès le lendemain. Après un passage par le camp de Beaune-la-Rolande, du 9 mars au 12 juillet, il est renvoyé à Drancy, d’où il rejoint le Cotentin et la caserne Dixmude à Querqueville. En effet, le camp d’extermination lui est épargné car il fait partie du second convoi de juifs, parmi lesquels une majorité dits « conjoints d’aryennes » à être déporté à Aurigny, l’île anglo-normande occupée par les Allemands, le 11 octobre 1943. Sur place, les déportés sont affectés à des chantiers de l’Organisation Todt dont l’objectif est de renforcer les défenses côtières dans le cadre du mur de l’Atlantique. Le 7 mai 1944, la décision est prise d’un transfert des déportés juifs du camp n°2 de l’île, Norderney vers le continent. Ils sont dirigés dans les camps du Boulonnais d’où ils rejoignent également des chantiers de fortifications, parfois endommagés par les bombardements alliés.

Le 1er septembre 1944, il parvient à s’évader dans le département du Pas-de-Calais lors d’un transfert entre La Neuville-près-Montreuil et Estrée.

Sources : SHD-Caen : 11760028

Benoit Luc

Mots-clés :

Déporté
  • 9-7-1879
  • Nîmes, Gard
  • Caudebec-lès-Elbeuf, Seine-Inférieure
  • 15-1-1943
  • Caudebec-lès-Elbeuf, Seine-Inférieure
  1. Rouen, Seine-Inférieure
  2. Drancy, Seine
  3. Beaune-la-Rolande, Loiret
  4. Drancy, Seine
  5. Querqueville, Manche
11-10-1943, V.1
  1. Aurigny
  2. Boulogne-sur-Mer
Rescapé
  • 1-9-1944
  • Estrée, Allemagne
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