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MICARD Louis, Blaise
Né le 8 juillet 1913 à Aurillac (Cantal) ; domicilié à Rouen (Seine-Inférieure) ; déporté le 27 avril 1944 à Auschwitz ; rescapé.
MICARD Louis, Blaise // Naissance : 8-7-1913 à Aurillac (Cantal) ; Domicile : Rouen Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 27-4-1944 à ; ; Rescapé Auschwitz Pologne
En 1934, Louis Micard est exempté de service militaire. Toutefois, en 1939, il se
porte volontaire pour l’Armée de l’Air. Envoyé par erreur dans l’Infanterie, il est
réformé en 1940. Célibataire, il demeure alors 69 avenue du Mont Riboudet à Rouen.
Il mesure 1 m 68, est châtain foncé et a les yeux noirs. Il est assistant metteur
en scène pour le cinéma et le théâtre. En même temps, il est étudiant aux Beaux-Arts
en décoration. En 1940, avec quelques jeunes, il aide des officiers à s’échapper.
En novembre 1942, il rallie le sous-réseau Druide du réseau Alliance où il porte les
pseudos de « Flamberge », puis « Loup » et devient agent de renseignement. Il parle
anglais et allemand, un atout pour sa nouvelle activité. Il rapporte des informations
sur les fortifications et les mouvements des troupes ennemies en Normandie. Il est
également agent de liaison entre les différents chefs de groupe et son capitaine,
Camille Paris
. En outre, il participe à plusieurs opérations de parachutage et de transport de
courriers. En juin 1943, il rejoint le réseau Evasion. En décembre 1943, la Gestapo mène une rafle d’envergure à Paris (Seine). Une quarantaine d’agents du réseau Alliance
sont arrêtés. Le 7 décembre, sur dénonciation de l’agent double André Prieur, Camille
Paris, chef de secteur en Normandie, est capturé et horriblement torturé. Il lâche
le nom de Louis Micard. Le 8 décembre, Louis est appréhendé à cent mètres de chez
lui par la Gestapo. Il est interné à la prison Bonne-Nouvelle où ses jambes gèlent durant l’hiver 1943/44.
Le 12 avril 1944, il est convoyé avec 116 détenus, dont Paul Le Goupil
, au camp de Royallieu (mle 31 690), à Compiègne (Oise). De là, il est déporté le
27 avril 1944, avec près de 1 700 prisonniers, à Auschwitz où on lui tatoue le matricule
186 082. Il y est libéré le 27 janvier 1945 par l’armée russe et rapatrié le 11 mai
1945.
Il décède le 12 octobre 1979 à Granville (Manche).
Sources : SHD-Caen : 21P597734 ; SHD-Vincennes : 16P416218
Brigitte Garin
Mots-clés :
- 8-7-1913
- Aurillac, Cantal
- Rouen, Seine-Inférieure
- 8-12-1943
- Rouen, Seine-Inférieure
- Rouen, Prison Bonne-Nouvelle, Seine-Inférieure
- Compiègne, Royallieu, Oise (31690)
- Auschwitz (186082)
- 27-1-1945
- Auschwitz, Pologne




