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MONFRAY Charles, Eugène

Né le 3 janvier 1913 à Esclavelles (Seine-Inférieure) ; domicilié à Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Inférieure) ; déporté le 27 janvier 1944 à Buchenwald ; décédé le 22 avril 1945.

MONFRAY Charles, Eugène // Naissance : 3-1-1913 à Esclavelles  (Seine-Inférieure) ; Domicile : Saint-Etienne-du-Rouvray  Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 27-1-1944 à  ; 22-4-1945 à NA (Allemagne) ; Décédé

Charles Monfray est le fils de Léon Monfray, journalier, âgé de trente-neuf ans et d’Eugénie Cartier, journalière, âgée de trente-cinq ans. Ses parents se sont mariés à Massy (Seine-Inférieure) le 1er décembre 1900 et ils sont domiciliés à Martincamp, un hameau de la commune de Bully. Charles Monfray exerce la profession de chauffeur lorsqu’il se marie le 20 octobre 1941 avec Odette Chanu, bobineuse dans une usine textile, âgée de vingt-neuf ans à Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Inférieure) où il habite, 33 rue Jean de La Fontaine. Charles Monfray est arrêté lors d’une rafle de la Sipo-SD le 30 octobre 1943, suite à un attentat contre un cinéma de Rouen, fréquenté par les Allemands.

Agent de la SNCF, il avait hébergé Edith Bouquet, une militante communiste et «  à l’instigation de cette dernière, aurait enterré dans son jardin trois machines à écrire provenant de l’imprimerie clandestine communiste », rapportent les autorités allemandes . En fait, le cheminot est membre du réseau Résistance-Fer depuis novembre 1942 et participe à l’impression de tracts et journaux.

Détenu à la prison Bonne-Nouvelle de Rouen depuis son arrestation, les autorités allemandes le transfèrent au camp de rassemblement de Royallieu à Compiègne (mle 25270) en janvier 1944. De là, il est déporté le 27 janvier 1944 au KL Buchenwald où il arrive le 29 janvier (mle 44640). En avril 1945, lors de l’évacuation du camp, il est dirigé vers le camp de concentration de Flossenbürg. Les archives ne livrent rien sur son parcours après son arrivée au camp. Quoiqu’il en soit, selon les témoins, il est abattu par un SS pendant la marche forcée après l’évacuation du camp, le 22 avril 1945.

Son nom figure sur le la stèle du monument aux cheminots fusillés ou morts en déportation dans le hall de la gare de Rouen, aux ateliers de Sotteville-Buddicom, sur le Monument aux Morts de Saint-Étienne-du-Rouvray (plaque des Déportés politiques et Déportés du Travail) ainsi que sur la stèle du cimetière du Madrillet de la même commune.

Sources : SHD-Caen ; AD76 : 51W423, 4E18948, Esclavelles, EC(Saint-Étienne-du-Rouvray), Fontaine T. (dir.), Cheminots victimes de la répression, 1940-1945, mémorial, p. 1058.

Jean-François Maillard

Mots-clés :

Déporté
  • 3-1-1913
  • Esclavelles , Seine-Inférieure
  • Saint-Etienne-du-Rouvray , Seine-Inférieure
  • 30-10-1943
  • Saint-Etienne-du-Rouvray , Seine-Inférieure
  1. Rouen, Prison Bonne-Nouvelle, Seine-Inférieure
  2. Compiègne, Royallieu, Oise (25270)
27-1-1944, I.173
  1. Buchenwald (44640)
  2. Flossenbürg
Décédé
  • 22-4-1945
  • Allemagne
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